C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

17.12.09

FEEL THE SMOOTHNESS












Aujourd'hui, j'ai cherché des Papermate Flexigrip, et je n'en ai pas trouvés.


J'voulais pas des stylos à pointe fine-machin-bidule-avec-prise-confort-hybride-à-encre-gel-whatever (genre ceux avec de l'encre qui chie et qui tache jusqu'au verso des feuilles), non, j'voulais juste des Papermate Flexigrip ben ordinaires.

Ben nada, crisse.


Là, je vois des Bic Cristal Easy Glide à 1.69$ le paquet de douze. J'me dis ouain. Prends-les donc.

Avez-vous essayé un stylo Bic dernièrement?


Sérieux. Ça fait la job en tabarnak. Au-delà de mes attentes. Ça glisse comme un couteau dans du beurre, c'est smooth sans bon sens.


Je suis presque heureuse.


En tout cas.


12 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

Niaise pas Sandra. C'est ce que j'utilise à tous les jours. Et c'est pas pour te faire c....que j'dis ça :))

Yvan a dit…

Héhé,enfin un billet
sur les stylos. ;-)
Faudra que j'tchèque les Papermate
Flexigrip,jamais essayé mais
souvent les Papermates que j'ai
eus bavaient partout comme
des chiens au soleil en temps de canicule.
En ce moment j'ai des Bic
Round Stic pointe moyenne
et ils font une sacrée bonne job.
Es-tu pointe fine ou moyenne?
Bleu ou noir?
Je garde les rouges pour la fin,
comme les Smarties.

Tu vas rigoler,(peut-être pas
qu'en sais-je au fond) mais j'ai
trouver une marque sans nom
géniale que je n'arrive pas
à retrouver.
Me souviens plus où je les ai
achetés et je maudis ma mémoire
défaillante dans ce cas précis.
C'est normal tu m'diras
ils sont sans nom;
ben tabouère les vlimeux écrivent par -30 Celsius dehors,
j'ai jamais vu ça auparavant.
Tous les stylos gèlent en bas
de -15 Celsius.
Tous,sauf eux.
Des stylos qui écrivent
en Alaska par grand vent.
Célébrons!
Le composé chimique de l'encre
doit demeurer une récette sécrète
pour qu'elle reste fluide en
tout temps.
J'en reviens crissement pas.
J'en ai encore un ou deux
spécimens sous garde scellée.
;-)
Ce sont mes précieux d'hiver.
Dire que j'ai payé un dollar
pour une dizaine de ces stylos,
hihi des fois la vie est
vraiment magique.
Fait à noter: ils sont à pointe
fine,mes habitudes tendent
vers la pointe moyenne en général.
C'est dire combien les
habitudes peuvent être chamboulées
par une révélation,de temps en temps.Ça n'arrive pas souvent
mais ça arrive.
En général-caporal je favorise
la pointe moyenne pour la rondeur plus ample et permissive de
la bille,la générosité
de l'encre sur le papier est
plus grande que la pointe fine
plus précise certes mais plus
capricieuse et sensible au papier.
La fine est pour ceux
qui n'appuient pas mais
glissent dessus comme des
araignées d'eau.

J'ai acquis l'habitude d'appuyer
sur le papier mais c'est
peut-être aussi à cause de la
disponibilité et de l'offre.
Un peu comme le Blue Ray versus
le défunt HD-DVD,ou le VHS versus
le Beta,I have no idea.

Il y a plus de moyennes
que de fines sur le marché.
Comme les plumes,les personnes
sont telles à mon humble avis.
Il me suffit de savoir
laquelle choisir,selon le temps
qu'il fait en ma demeure
extérieure/intérieure.

Danger Ranger a dit…

V'là cinq jours je m'en suis acheté - paquet de dix, sept bleus, deux noirs, un rouge. Chez Maxi & Cie l'autre bord de la 40, un supermarché révolutionnaire, avec pharmacie, papeterie, presque une quincaillerie, section kitchenware et quoi d'autre, déjà, tout intégrés, avec bas prix de tous les jours et de plus en plus de caisses libre-service, au rythme où elles remplacent les ceuses faites en viande, ça coute trop cher à payer, ces sortes-là. «Veuillez retirer l'article du sac, et le scanner de nouveau.» Y a pas d'article, crisse, c'est mon sac réutilisable. «Veuillez attendre qu'un préposé...» Aaah va chier tabarnak. Un préposé mon cul; c'est des préposé-e-s que vous accablez d'ignominies, ici.

En tout cas, pour les stylos, pourquoi se casser le cul? J'ai commencé à écrire à l'encre avec des Bic. Quand je m'achète un stylo fancé, je m'inquiète déjà, un moment donné il va être vide et ça va me faire chier; aussi bien éviter les petits deuils bêtes. Quand ça beurre pas pis qu'on peut lire les mots après, roll on!

s.gordon a dit…

Je vous aime.

Vous me faites des commentaires longs de même sur un billet de trois lignes qui parle d'un stylo. C'est extraordinaire.

J'suis plutôt pointe moyenne, Yvan. Bleu. Fac j'ai pris un paquet de douze bleus. Par curiosité, tu fais quoi avec le rouge? Je rigole.

Les crayons fannecés, c'est l'fun aussi. Mais pas longtemps. C'est trop vrai Ranger : ils nous font angoisser. On veut pas les perdre, on checke le niveau de l'encre qui baisse à vue d'oeil, les gens les reluquent et les convoitent, si tu l'accotes sur ta feuille plus de deux secondes tu te ramasses avec une grosse bavure... Ça me fait penser à mes années à l'école primaire. Tsé le stylo gros comme un avant-bras de lutteur, avec plusieurs cartouches de couleurs différentes? Un truc de filles, bien entendu. Hostie que ça écrivait mal ça. Bonjour la tendinite.

J'ai eu mon trip de plumes. Un certain Noël, j'ai eu un ensemble à calligraphie. Mais j'étais trop roffe j'pense. Pis bon. T'écris trois lignes pis la cartouche est vide : une fille se tanne assez vite.

Anyway.

Quand j'ai connu les Papermate Flexigrip, c'était comme une révélation. Ils écrivent bien, ils durent longtemps, pis ils sont pas trop chers. Mais c'est torvisse hein : des stylos, dans une maison, y'en a en maudit. Fac c'est inévitable, nos stylos préférés disparaissent comme par enchantement. On pense les ranger à un endroit stratégique, mais ils finissent tout le temps par se retrouver dans le fond d'un tiroir ou en dessous d'un meuble, on les accroche à la reliure spiralée d'un cahier pis on case le cahier à quelque part. Beubye crayon.

Des Bic à 1.69 le paquet de douze, on s'entend-tu pour dire que ça fait moins mal au coeur de les semer un peu partout?

Leur corps hexagonal les empêche de disparaître trop loin dans le vortex des crayons adorés. Essayez ça voir : sur une surface plane, une tite pichenotte. Ils vont rouler, oui, mais ils vont s'arrêter. Ils vont s'arrêter bien avant de basculer dans le ravin poussiéreux en arrière du bureau. Sont transparents aussi : tu peux voir le niveau de l'encre pis avoir l'esprit tranquille. T'es déprimé? T'en mets cinq-six dans un étui et tu insères ta main là-dedans. Uhm. Ça fait de la belle musique.

Pis ça écrit ben!

Blue a dit…

Un vrai bonheur de lire ces jus de clavier noir sur blanc théme de prédilection le stylo, un vraiment vrai de vrai bonheur...
j'écris toujours noir, que ce soit Bic, plume, feutre, j'ai oublié le bleu sur les blancs de l'école, j'aime assi le crayon gris pour l'éphémére le gommable, j'ai même eu longtemps que des gris dans l'étui sans doute en phase avec l'état d'esprit du moment, plus difficile à relire, reste que, aprés mettre fatiguée à remplir d'encre mon stylo à pompe rétroactive et plume en or qui m'avait été offert par un amoureux transis(j'étais beaucoup plus jeune), le Bic à bille qui roule glisse comme une fleur sur le papier clairfontaine...
Quoi de plus sensuel que de sentir les mots se coucher sur le papier, quoi de plus jouissif que de noircir ou bleuir la feuille de tout ce nous travers et de mettre ainsi en forme ses ressentis et ses pensées...
Longue vie au stylo!
:-)

Blue a dit…

hum, ma touche a ripée, je voulais écrire : de tout ce qui nous traverse, scuzy!

s.gordon a dit…

Blue qui oublie le bleu.

J'ai mon voyage.

s.gordon a dit…

:)

Et longue vie aux mains!

anne des ocreries a dit…

Ah dis donc, merci pour les vidéos, c'est drôlement instructif et enrichissant ! C'est comme nos patois en France, t'es catalogué "folkloriste" ou "auteur régional" si t'écris avec, mais quand par exemple tu veux écrire dans les journaux, t'as intérêt de le ranger, et pis si tu fais de la radio ou de la télé, t'as intérêt de le gommer, ton accent "local" !
Les français aiment bien vous entendre causer l'joual, mais y-z-aiment pas leurs patois, y-z-en ont honte, ça fait tellement "bouseux arriéré" ! un jour de quand j'étais gamine, dans un magasin d'une grande ville, on nous a pris pour des gens de chez vous en nous entendant causer notre patois berrichon; y avait de l'intérêt dans la voix de la personne ; une fois qu'elle a su qu'on était que des ruraux de chez nous, y avait plus que de la condescendance amusée dans sa voix, on était plus intéressants, on était juste dev'nus de la merde.
Tu veux le savoir ? ça devait être une conne, cette pintade là.
Voilà.
Je parle et j'écris le français, je trouve ça beau. Mais mon patois de ma région, il est pas sale, et j'interdis qu'on me l'interdise ! ça fait pas de moi une sous-française ! merde alors !

s.gordon a dit…

(Oh. Excuse-moi Anne : je croyais avoir répondu à ce commentaire il y a déjà quelques jours. Fausse manip, faut croire.)

Ton anecdote est désespérante. Une pintade, c'est drette ça.

Faut être fiers de soi. S'assumer. Chérir nos mots, et aimer notre français furieusement.

Cette langue est la nôtre. Mais c'est comme un amour hein : il ne faut jamais le prendre pour acquis.

Anonyme a dit…

Merde! Voilà que je reviens ici après des lunes et que je tombe sur un billet de stylos!

Rien que pour ça, je m'en vais torcher une réponse.

Putain que je déteste les stylos. Bic, Papermate, Zebra, Pilot, name 'em, I hate 'em. Pas capabe. Ça me fait chier cette encre lourdaude et qui bave et qui tache et qui saute ça coche à tout bout de champ, sans égard à l'inspiration du moment. Et je ne parle même pas du fait que tu dois toujours te battre avec ces petits tuyaux de plastique juste pour commencer à écrire, zigonner à faire des ronds et des ovales sur une feuille brouillon pour faire descendre l'encre sur la bille.

Misère. J'aillis ça. C'est de la marde.

Traitez-moi d'élitiste, mais moi, ce sont les plumes. Avec des pointes larges qui te mouillent une page plus vite qu'une vierge devant un vampire castré. Je parle d'une rivière d'encre qui s'échappe de ces pointes au fur et à mesure que l'inspiration vient, ces pointes qui grattent la page avec sensualité et érotisme, qui font ce petit bruit sourd et rassurant qui te dit que tu tiens là entre tes doigts non pas un vulgaire stylo, mais un instrument noble, un outil d'écriture sans pareil. Et pas besoin d'appuyer comme un forcené devant un épais bloc de paperasses administratives soviétiques en mille copies à traverser, non, à peine effleurer la pulpe du bout de la pointe suffit. De plus, les choix d'encre sont infiniment plus inspirant que ce qu'on retrouve avec les stylos. Finis le bleu compagnie, le noir ennuyant et le rouge correction. Bleu? Il y en a des dizaines de teintes. Même chose pour le rouge, le noir, le vert, le brun, etc. Et pas besoin d'être un millionnaire pour profiter de ça. Une Lamy Safari, une plume au design militaire, quasi indestructible faite d'ABS avec une pointe en acier se vend à peine 30$. Et jamais elle ne vous fera faut bond. Et pour l'environnement, c'est tellement mieux…

Non, vraiment, les stylos, c'est fini pour moi.

s.gordon a dit…

Ataboy : beau commentaire pro plume ça! Ça donne quasiment envie, mais j'ai vraiment trop peur des effets secondaires (hantise du vol, de la perte, etc.)

C'est très érotique, un Bic. Viril, et brut aussi. Mais c'est vrai que pour l'environnement, c'est pas ce qu'il y a de meilleur.

Beau plaidoyer.