Naaaaon,
je n'irai pas, pour ma seule journée de congé de la semaine, faire du
ski de fond à moins trente dans le Palais des Glaces qu'est devenu le Québec en
moins de quarante-huit heures. Je préfère rester au chaud avec ma doudou
quétaine en sherpa (voir ici-bas), et me mater un bon film déprimant à
souhait. C'est une qualité hein, à mon humble avis. Un bon film déprimant. C'est
authentique, humain, ça joue comme du monde, la direction photo est
soignée mais pas outrancière, ça a du sens, du senti, et la personne
qui se trouve derrière veut dire quelque chose. Et ce quelque
chose-là demeure même après la fin du générique. Je ne
devrais peut-être pas évoquer « déprimant », combiné
à « à souhait», tsé, parce que ce n'est pas tout à fait ce que je
cherche à dire. Mais vous êtes intelligents et vous savez où je veux en
venir. Anyway.
Y'a un Robert Morin qui se dandine sur un ballon de
gymnastique et un Jean-Pierre Lefebvre qui joue à la Wii. Juste pour ça,
c'est grandiose. Mais c'est pas juste pour ça.
C'est un maudit bon film.
Nuages sur la ville (Simon Galiero, 2009)