C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

31.12.09

2010

2010.

Vous trouvez pas que ça commence à sonner Sci-Fi?

Évidemment, je vais continuer à écrire «2009» jusqu'au mois d'octobre. Je vais scraper des chèques de loyer, je vais mettre du liquide correcteur grumeleux sur mes impôts, biffer, barbouiller, et je vais me dire c'est moi ou c'est plus long écrire «2010» ? Quand on écrit en lettres attachées, le «2010» a presque l'air d'un «2070». Je le sais, je l'ai essayé ce matin. Et ça m'a troublé.

Ouain.

Ça fait que vivons, sacrebleu!

Encore de la Bottine Souriante? Ben oui. Pourquoi? Parce que ça me tente. Okay? Ça me tente de temps en temps. Pas juste pour le jour de l'An. Surtout celle-là.

À vous tous, beaux et belles, je vous souhaite une 2010 remplie de moments précieux.


28.12.09

BOULE D'AMOUR

Une chaîne de chansons d'amour. Bonne idée.

Une proposition de Blais, inspirée de la soirée de Noël de Mistral.

McComber s'est prêté au jeu de belle façon (Ferré, tsé!).



Nataq. De Richard Desjardins.



* * *

J'en mets une en extra. Hé hé.

20.12.09

C'EST COMME ÇA QUE ÇA SE PASSE


Je vous souhaite un bon temps des Fêtes,

et une excellente année 2010.


À bientôt!

AD LIBITUM



18.12.09

ON NE PASSE PAS LA TONDEUSE SUR UNE PLANTATION DE MOTS SACRÉS

Cette nuit, j'ai eu mal au ventre à vouloir me pratiquer une hystérectomie ak des fourchettes à fondue. C'est la vie, à ce qu'il paraît.

Mais y'a des affaires ben plus difficiles à concevoir.

Comme celle de passer la tondeuse sur une plantation de mots sacrés.













Gaétan Bouchard alias Makwa Grizzli, moé je l'aime ton ouvrage. Pis pas rien qu'un peu. Ça fait que c'est la moindre des choses, tabarnak, que ton texte se retrouve ici.


Je te salue, Sauvage.

***
TEXTE INÉDIT QUI COMPORTE UN TITRE

Un gars qui écrit des livres m'a laissé entendre que j’pourrais publier un texte inédit qui comporte un titre dans la revue Mollusque, une revue de littérature toé chose.  
 
C'est un numéro thématique sur les Sauvages. Hostie, j'en suis un. Ça tombe bien. 
 
Ça fait qu'après m'être gratté la tête une couple de fois, j'me su's dit que j'pourrais ben torcher un p'tit que'que chose pour Mollusque.  
 
D'abord, mon père disait qu'i' était pas un Sauvage pis qu'les Bouchard v'naient d'la Normandie. 
 
Fuck, i' v'naient même pas d'la Normandie les Bouchard! I' v'naient comme i' pouvaient quand l'occasion s'présentait. Pis i’ d’vaient v’nir souvent parce qu’i’ étaient dix-neuf enfants du côté d’mon père. 
 
La mère de mon père était une Sauvage, une Algonquine ou, comme on dit à c't'heure, une Anishnabé. A v’nait d’la réserve d’Oka. Le père de mon père a grandi à deux miles de Métis-sur-Mer. Pis du côté d’ma mère, c'est pareil. Des descendants d'Acadiens métissés de Micmacs qui vivaient à Sainte-Clothilde-de-Horton su' l'bord d'la track, comme des Gitans. 
 
Nous autres, des Bouchard d'la Normandie? Christ de joke de curé, oué... D'la christ de marde. On nous a pâlis maudit calvaire de pompier sale! Comme si on était des Juifs sous l'occupation allemande, en France, en 1944. Pâlis pour notre bien, bien sûr. Pour ne pas passer pour des hosties d'Sauvages. J'm'appelle pas Simon Ben Gourion mais François Dupont! J'm'appelle pas Makwa Grizzli mais Gaétan Bouchard!   
 
Ces hosties de curés-là ont toutte faitte pour crisser ça dans 'a tête de mon père, qu'on n'était pas des Sauvages, mais des chevaliers de la table ronde, avec une fleur-de-lys dans l'cul.  
 
Tabarnak! On a gardé de nos racines que le paillard français qui a trempé sa bite dans 'a p'lote de nos grands-mères. Maudit christ de saint-cibouérisation d'calice! 
 
Ça fa' qu'un m'ment d'nné e'j'me su's dit qu'c'était assez. Toutte disait que j'étais un Sauvage. C'était écrit dans ma face saint-chrême, dans 'a face de mon père, de mes frères, de ma mère, de mes ancêtres. On était des Métis calice! Pis on l'est d'venu, avec des cartes toé chose pis toutte le kit.  
 
Mon pays, c'était encore l'hiver. Mais c'était aussi l'île Mékinak, l'Île de la Tortue. Pis j'me su's mis à comprendre plein d'affaires sur moé et mon pays. D'abord que je ne savais rien de Saint-Laurent et Saint-Maurice. Comme tout le monde autour de moé. C'qui fait que j'ai rebaptisé mes noms de lieux : le fleuve Magtogoek, la rivière Métabéroutin, pis toutes sortes d’affaires de même. Pis ça fait juste commencer. C'est pas fini. Christ que non c'est pas fini. 
 
J'me suis mis aussi à écouter les arbres. Fuck, c'est pas d'ma faute, mais nous autres les Sauvages on sait qu'i’ nous parlent, les arbres, les roches pis toutte le reste, juste parce que c'est comme ça. Nous sommes animistes, ouais. On pense qu'i' a d'la vie dans toutte. C'est ben dur à comprendre ça, hein? 
 
Moé, les arbres me parlent. Pis i' m'disent crissez-nous don' patience tabarnak!  
 
-Arrachez pas mon écorce torrieu! Fendez-moé pas en quatre pour rien! Wo! Menute! J'su's pas tout seul là-dedans... J'fais vivre des oiseaux, des moénaux, des pas beaux... Toutes sortes d'affaires de même... Christ! Wake up! 
 
Ouin, ouin. Les arbres me parlent. Pis si j'peux prendre une feuille de moins, j'va's l'faire. Pour être en parfaite symbiose avec le Grand cercle de la vie.  
 
Ça se pourrait donc que mon texte ne soit pas publié dans Mollusque pa'ce qu'i' faudrait que j'leu' z'envoie une version imprimée par courrier postal, aux éditions Diptyque, à l'adresse de j'sais p'us trop qui, à Monrial. C'est sûr que j'f'rai pas ça. 
 
Moé j'aime trop les arbres pis ça m'tente pas d'imprimer ça sur papier quand toutte se fait si simplement de nos jours par les voies électroniques. Hostie on n'est plus au temps des mandarins. C'est pas des rapports à doubles interlignes que j'fais, mais d'la littérature.  
 
-Hostie d'Sauvages! qu'i' vont s'dire en r'cevant mon texte. Faut toujours qu'i' fassent chier en plus qu'i' savent pas boire! 
 
Ben oui, ben oui.  
 
Vous vous attendez à quoi, que j'vous liche le cul? 
 
No way. 
 
J'su's un Sauvage hostie. 
 
Wou-wou-wou-wou-wou-wou! 
 
 
Makwa Grizzli 
Alias Gaétan Butch Bouchard 

***


Et je le cite :


« L'essentiel est invisible pour les oeufs à la coque.»




















Gaétan Bouchard
Ondée, Acrylique sur toile

17.12.09

FEEL THE SMOOTHNESS












Aujourd'hui, j'ai cherché des Papermate Flexigrip, et je n'en ai pas trouvés.


J'voulais pas des stylos à pointe fine-machin-bidule-avec-prise-confort-hybride-à-encre-gel-whatever (genre ceux avec de l'encre qui chie et qui tache jusqu'au verso des feuilles), non, j'voulais juste des Papermate Flexigrip ben ordinaires.

Ben nada, crisse.


Là, je vois des Bic Cristal Easy Glide à 1.69$ le paquet de douze. J'me dis ouain. Prends-les donc.

Avez-vous essayé un stylo Bic dernièrement?


Sérieux. Ça fait la job en tabarnak. Au-delà de mes attentes. Ça glisse comme un couteau dans du beurre, c'est smooth sans bon sens.


Je suis presque heureuse.


En tout cas.


13.12.09

TOTCHE

Blue l'espiègle m'a taguée.

La chose consiste à dire sept trucs à propos de nous, dont un pas vrai pantoute.




No 1 :
Des fois, j'ai le goût de cogner à la porte d'une maison ousskia une vignette de Parents-Secours.








No 2 :
Ça fait deux ans que j'essaie de faire une anagramme avec mon nom. De plus, je suis incapable de faire un sudoku (ni d'y prendre plaisir).






No 3 :
Je n'aime pas les cerises, ça me fait gerber.
Les Cherry Blossom me font grand-peur.






No 4 :
Mon reset naturel, c'est de faire un choc vagal.











No 5 :
Les machineries lourdes m'impressionnent.






No 6 :
N'importe quel film (pourri ou pas) avec des animaux parvient inévitablement à me faire brailler comme une madeleine.









No 7 :
J'aimerais ça faire comme ma grand-mère et laisser le beurre dans' dépense. Mais on dirait que j'ose pas.





Je refile la totche (si ça leu' tente) à Gomeux, Gaétan, É, Gaétan, Miss Doodle, Flash Gordon, Christian, Yvan et pis kin - à tous les autres qui ont le goût de s'épancher joyeusement.

Bon matin monsieur Finfin!

12.12.09

L'EFFORT DU SUFFIXE QUI PUE














M'as t'en chier des vers alambiques de douze syllabes.

Envoye. Monte. On n'ira pas vite.



* * *

Pis v'là la toune du moelleux-périlleux-quasi-dominical :



Je vous souhaite de passer une bonne nuit. M'en vas éplucher mes patates.

5.12.09

ZONE HUIT



J'ai rien à dire, mais je vous mets une tite toune.

Moya, de Godspeed You! Black Emperor

1.12.09

L'ESSENCE DU RIRE

Ahhh oui. Enfin. Enfin un récent de Woody Allen qui me provoque des rires sonores.

À regarder pour se faire du bien. Définitivement.