C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

28.11.09

LA SAISON DES CORPS CÉLESTES





La vraie nature de Bernadette (Gilles Carle, 1972)

CARLE, Gilles, réalisateur, producteur, scénariste (Maniwaki, 1929). Après des études à l'École des beaux-arts de Montréal (1945), il semble d'abord se destiner aux arts visuels et à la littérature. Il est, d'ailleurs, l'un des fondateurs des éditions de l'Hexagone avec, entre autres, le poète Gaston Miron. Au tout début des années 60, sa carrière bifurque du côté du cinéma alors qu'il réalise, à l'ONF, une série de courts métrages documentaires. Mais c'est plutôt la fiction qui l'intéresse.

Coulombe, Michel et Marcel Jean, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, 1991, pp.78-79.


Gilles Carle

1929-2009

27.11.09

JE NE VEUX PAS ALLER À LA PLAYA DEL CARMEN CRISSE, JE VEUX JUSTE VOIR DES ARBRES

Y'a que toi pour me faire rire avec une énumération allant de Marie Laberge aux gras trans. Tu le sais hein, j'ai toujours fantasmé une rencontre perverse entre deux allées de bouquins poussiéreux. Ça doit être pour ça.

J'ai mangé des Advil Liqui-Gels, mais j'ai vu tout éblou pendant une heure. Pas plus avancée, je n'y voyais plus rien.

Ouain ben checke le titre, tu vas comprendre pourquoi : Confession sexuelle d'un anonyme russe. Je l'ai lu en deux heures.

P.S. Ce soir, j'ai appris que Kafka pensait que l'artiste était né pour refuser les relations interpersonnelles, et qu'il était suicidaire. Ça fait que je me suis rasée la corolle pour ce décembre qui prend, mais qui ne rend pas. Qu'est ce que t'en dis? J'aurais pas dû tu penses?

À propos de ton message d'hier, au téléphone. Je ne m'en souviens plus trop... mais c'était genre Woodford Woodford Woodford! C'est vrai que ça se place bien dans une conversation. Je tâcherai de m'en rappeler, je te jure.

D'abord, je ne sais pas si Dieu existe. Il ressemble peut-être à Lothaire Bluteau (mmm), dans Jésus de Montréal. Secundo, as-tu acheté des bas de nylon pour les femmes de ménage?

Anyway.

Quand tu reviendras de Playa Del Carmen on s’en reparlera.

Si je m'en souviens.

Pis faut pas m'en vouloir si je m'en souviens pas. J'ai le printemps à l'envers.

21.11.09

ZONE ÉROGÈNE


Crédit photo : Alva Bernardine

Masturbation intellectuelle ou orgasme cérébral?

J'arrive pas à voir le titre du bouquin.

17.11.09

MÉLANGE DISPARATE


Je déteste manger des légumes. Ça m'écoeure. Si ma soeur n'était pas morte en dessous du viaduc de la Concorde en 2006, avec ma mère, je continuerais à lui refiler ma portion en cachette. Elle aimait ça elle, les légumes.

Faut dire que dans ce temps-là, on en mangeait des vrais. Avec ma mère, il n'était pas question de manger des légumes congelés ou en conserve. Elle a été élevée sur une ferme, ça doit être pour ça. Mon père, lui, ne voit pas la différence. Les vrais des faux. Il me dit Mange tes légumes c'est bon pour la santé. Et quand je lui dis que ça goûte rien sauf le congélateur, il me répond la même chose à peu de choses près. En ajoutant une ribambelle de sacres : Mange-les tes colice de légumes, tabarnak!

— T'en manges pas toi, p'pa?

Mon père ne mange pas de légumes. Sauf peut-être la cole slaw qui vient avec la cuisse rôtie de chez Poule Express. Ça doit être pour ça qu'il ne me croit pas quand je lui dis que ses légumes goûtent le congélateur.

— T'as déjà mangé ça du congélateur, toé? Moé dans mon temps, y'en n'avait même pas de congélateur!

Et c'est parti. Il enchaîne sur moé-mon-gars-je-marchais-trois-milles-pour-aller-à-l'école, et aussi sur dans-mon-temps-y'en-n'avait-pas-de-tévé-on-allait-jouer-dewor!

Je comprends ça p'pa. Mais j'te parle pas d'école ou de télévision là. J'te parle de la gibelotte de légumes en petits cubes combinée au givre dégueulasse du congélateur. C'est de la macédoine, ça?

Voyant mon air incrédule, il ajoute :

— Quand tu seras un homme, tu décideras si t'en manges ou pas. En attendant, mange tes légumes.

Je regarde mon assiette.

Pis je réponds :

— M'en fous de la tévé, moi. Pis je préfère aller jouer dehors. Tes légumes, tu les mangeras.

Je les ai vidés dans son assiette.

Pis il les a mangés.

11.11.09

ÉCHO

Ici : Extrait du film La face cachée de la lune de Robert Lepage (2003).

J'ai ri. Ça m'a fait penser au voyage de Laliberté.

Chuis tombée là-dessus parce que ça me tentait d'en lire un bout moi aussi, mais il-ne-me-reste-plus-qu'une-petite-édition-frette-de-1992, tordue-et-laitte, avec-des-barbeaux-cégépiens, du-pliage-de-pages-pis-du-papier-plate. :)



N.B. J'ai pris le même engagement que Gaétan. Juré, craché.





6.11.09

SUCCESSION DE SONS

De la musique contre les conflits.

C'est une belle idée.

Une belle idée trouvée ici et , chez des gens dont j'apprécie l'humanité honnête et la personnalité.

Masters of War de Bob Dylan.

Chantée par Eddie Vedder v'là longtemps, à l'époque où je l'aimais bien.




Masters Of War

Come you masters of war
You that build all the guns
You that build the death planes
You that build the big bombs
You that hide behind walls
You that hide behind desks
I just want you to know
I can see through your masks

You that never done nothin'
But build to destroy
You play with my world
Like it's your little toy
You put a gun in my hand
And you hide from my eyes
And you turn and run farther
When the fast bullets fly

Like Judas of old
You lie and deceive
A world war can be won
You want me to believe
But I see through your eyes
And I see through your brain
Like I see through the water
That runs down my drain

You fasten the triggers
For the others to fire
Then you set back and watch
When the death count gets higher
You hide in your mansion
As young people's blood
Flows out of their bodies
And is buried in the mud

You've thrown the worst fear
That can ever be hurled
Fear to bring children
Into the world
For threatening my baby
Unborn and unnamed
You ain't worth the blood
That runs in your veins

How much do I know
To talk out of turn
You might say that I'm young
You might say I'm unlearned
But there's one thing I know
Though I'm younger than you
Even Jesus would never
Forgive what you do

Let me ask you one question
Is your money that good
Will it buy you forgiveness
Do you think that it could
I think you will find
When your death takes its toll
All the money you made
Will never buy back your soul

And I hope that you die
And your death'll come soon
I will follow your casket
In the pale afternoon
And I'll watch while you're lowered
Down to your deathbed
And I'll stand o'er your grave
'Til I'm sure that you're dead

MASTERS OF WAR ALBUM : "THE FREEWHEELIN' BOB DYLAN" - 1963


Cheers, pis bonne fin de semaine. J'vous aime.

Chuis brûlée, déjà pétée.
Mais pas chuis pas encore morte du H1NÉ.

4.11.09

SHORT AND SWEET










Le magazine américain Playboy, vous connaissez?


Je sourirai un peu moins quand j'entendrai :