C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

24.12.13

UN BEAU TEMPS DES FÊTES

 
 
 
Et une 2014 mémorable, féconde et remplie de belles affaires!
 
 
Becs.
 
 
 
 

1.12.13

ONE SHOT


Si vous ne l'avez pas vu ce film, eh bien.  Vous devez le voir.

 


Le genre de film qui marque.  Quand on reste bouche-bée durant le générique de fin.  Et dans la douche, une heure après.  Et quand ça nous réveille en pleine nuit, avec des images plein la tête, des heures après. 

Et qu'on se dit : « Ouain.»





The Deer Hunter (Michael Cimino, 1978).




25.11.13

Mahalangur Himal, granite et numéro de téléphone

J’avais les pulsations cardiaques à fond dans le plancher flottant, et ça grimpait dans les murs de lambris comme des traînées de poudre de charbon, salpêtre, soufre et souffre. J’avais maintenant dix jours pour me faire à l’idée, après tous ces longs mois d’attente. Pas de piétinage dans le fossé, ni de faux-semblants entre les deux. Ma santé mentale s’est dressée devant moi comme une Reine sortie tout droit de l’Apocalypse, et je n’ai pu faire autrement que de m’incliner.

Je me suis sentie haute comme le Mahalangur Himal et pesante comme l’équivalent de six millions de tonnes de granite. Il tapochait sur l’ordinateur, à me fabriquer une facture en bonne et due forme.  Il a tourné la tête en ma direction, l’air content. Il souriait comme un enfant espiègle. Gros smile cute.



We barely remember who or what came before this precious moment
We are choosing to be here right now. Hold on, stay inside
This holy reality, this holy experience
Choosing to be here in

This body. This body holding me. Be my reminder here that I am not alone in
This body, this body holding me, feeling eternal
All this pain is an illusion

Alive, I

In this holy reality, in this holy experience. Choosing to be here in

This body. This body holding me. Be my reminder here that I am not alone in
This body, this body holding me, feeling eternal
All this pain is an illusion






10.11.13

PREMIÈRE NEIGE




LES COUPS DONNÉS

Tous ces coups donnés
les coups qu’on se fait
dans la lumiere vide
du plus-que-parfait.

Les coups qu’on attend
les coups jamais dit et
l’amour qui résonne
quand on aime personne.

Tous les coups dans l’eau
l’eau goûte l’eau salée
sur le manteau de peau
du prêt-à-porter.
 
Tous ces corps coupables
qui brûlent dans les bars
qui dansent dans leurs corps
et caressent leurs plaies
d’en dedans en attendant
la pluie.

Tous ces corps si coupables
si inutiles et si laids
font chanter leur sang
pour un peu de paix.

Tous les coups données
sur notre savoir-faire
nous redevenons roche
nous redevenons terre.

Tous les coups gagnés
à la sueur du pain
nous mettons la table
pour les affamés qui
n’ont plus de mains.

 
DESBIENS,Patrice.  Pour de vrai.   L’Oie de Cravan, 2011, 60 pages.

***

Hum.

C'est beau.
C'est beau comme la première neige.

Soixante pages.  Alors qu'on en voudrait davantage.
On voudrait que ce soit blanc tout partout tout de suite.
On en voudrait plus.  
Tant qu'à y être.
Tsé.

C'est beau sans bon sens, pour de vrai.

Et y'a que ça qui compte vraiment.



 

25.9.13

TERRE NOIRE ET FUMIER DE VERS




Le morceau en boucle du moment.

En écoutant ça j'ai furieusement envie de prendre des cours de batterie. À checker dans ma liste.  

C'est important, des listes. 



Le plus important, c'est de les checker.




2.8.13

HUNG MY HEAD




On ne trouve pas de calendrier affriolant dans ce garage. Juste un calendrier avec des icônes religieuses. Le mois d'avril était consacré à un petit Jésus tout en halo de lumière, surplombé d'une couronne d'épines et d'un arrière-plan flou.
 
Ben flou.
 
Et d'un grand regard bleu perçant. Qui sentait le rappel à l'ordre, ouais.
 
 
La semonce, même.
 

25.5.13

OH PLEASE LET IT RAIN TODAY



Des revues Motor Trend. Men’s Health. Un journal vieux d’une semaine. Un pot à fleurs recyclé en poubelle. Des gobelets à café, des mouchoirs, des factures chiffonnées. Un vieux distributeur d’arachides, à vingt-cinq cents la poignée. D’un rouge pompier. Une affiche laminée de l’Office de la protection du consommateur du Québec, dont la police et le coloris jaunâtre laissaient deviner son âge avancé. Le tarif de la main-d’œuvre, au point deux, avait été rectifié à l’aide d’un bout de ruban adhésif en tissu de couleur crème et d’un gros crayon feutre noir indélébile. L’inflation, sans doute. Une boîte de barres de chocolat, qui était posée à même la bouteille de dix-huit litres du distributeur à eau, encourageait une quelconque œuvre de bienfaisance. Des scouts, des handicapés. Personne ne remarquait.

Personne n’en achetait de toute façon.

 

7.3.13

PLAISIR IXE

Cette chanson ne m'a jamais rappelé aucun souvenir.  Mais à chaque fois que je l'entends, elle me fait vaguement penser à la musique générique d'une certaine série américaine mettant en vedette des criminalistes de la LVPD, série archaïque traduite en français et diffusée sur une quelconque chaîne.  Suis tombée quelques fois là-dessus en zappant et, à chaque fois, je l'avoue, je me suis sentie coupable d'un plaisir ixe en l'entendant.  Pas la série traduite, hein, j'entends, mais la chanson du générique d'ouverture. 
 
Un plaisir ixe qui met la pêche, genre.  The Who.  Baba O'Riley.
 
Et encore davantage cette version-ci. 





1.1.13

2013

 
Bonne, ben, ben bonne et très heureuse année 2013,
tous et toutes.
 
Je vous souhaite le meilleur du meilleur.
Vraiment.
 
 
Mistral qui me parle de Miron en ce premier janvier, ouais,  
que demander de mieux pour commencer la nouvelle année.
 
 
Je vous aime.