C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.
Je cherchais Starless and Bible Black sur Youmachin. Je venais de me souvenir qu'à la 11e minute 16e seconde, c'est bon en christ. Mais y'a rien avec Robert Fripp. Fac d'la marde, voici une recette de risotto.
1 oignon 1/4 de tasse de beurre 2 tasses de riz Arborio 1/2 tasse de vin blanc 4 tasses et demi de bouillon de poulet 1 tasse et demi de parmesan Reggiano râpé poivre
1. Oignon, beurre. Suer. 2. Riz. Enrober. 3. Bouillon chaud. Ajouter à coups de 1/2 tasse. 4. Attendre en buvant l'autre moitié de la bouteille. 5. Fromage. Ajouter. 6. On se laisse aller. Asperges. Champignons. Whatever. Des roches, si vos convives vous tapent sur le système.
Ah. Tiens. On rigole bien des joe-machin. Pas là, là. Mais de temps en temps, tsé. Le plus connu, c'est le ti-joe connaissant. Mais y'a aussi le hey-joe-I-said-where-do-you-go-with-that-gun-in-your-hand, très connu également certes, pis ça me tentait de l'entendre parce qu'il me tape moins sur les nerfs.
Party de famille. Sandwichs pas de croûtes. Minuit moins vingt, autour du sapin.
ANDRÉ Qu’est-ce qui peut arriver de pire pour un vampire ?
BRUNO J’sais pas…
ANDRÉ Qui se fasse du mauvais sang ! (Il éclate de rire.) C’est quoi, l’expression préférée des vampires ?
BRUNO J’sais pas… « Bon sang » ? On ouvre-tu les cadeaux?
ANDRÉ Ah ben tabarnak, tu la connaissais ?
BRUNO Non. (Il rit.) Hein? On les ouvre-tu?
ANDRÉ T’es un p’tit vite, toé. (Il vacille.) Ok d'abord! Tu veux faire ton smatte, hein? Dis-moé donc comment tu fais pour faire crier une femme deux fois ?
BRUNO Je le sais pas, mais je sens que tu vas nous l'dire.
ANDRÉ La première fois, tu l’encules. La deuxième, tu t’essuies sur ses rideaux. (Fou rire.) Ostie qu’elle est bonne ! Hein ? (Les femmes rouspètent. André se tourne vers elles.) Quoi ! C’t'une joke ! (Il s’assoit et prend une gorgée de sa bière.) Bruno, faut que je t'explique quekchose. On va parler entre hommes… Ferme ta caméra.
Trois témazépams et on s'endort le slip aux chevilles.
Orphée la brute, la traîtresse lubrique peinturlurée au charbon ardent, ignore tout du savoir-vivre et débarque comme une garce de fond de ruelle en se lamentant à votre place.
J'avais le goût de préparer un billet à propos du show que Neil Young a donné hier soir, mais j'ai changé d'avis.
C'était à vous autres de couper dans l'épicerie, pis de vous offrir un billet. Hé hé.
My. My.
(Y'a beau être plogué su'a glucosamine, d'après moi il ne refera pas quinze autres tournées.)
(Y'était en forme, le bonhomme. Y faussait de temps en temps, mais who cares? La septuagénaire que j'ai croisée peut-être? Ou bedon le kid de 10 ans qui accompagnait son père? La gang coiffée de mohwaks? La gonzesse qui n'arrêtait pas de pépier à côté de moi? Nah. Personne, sauf les gros cons.)
(Le son n'était pas assez loud à mon goût. )
(N'essayez pas de fumer un joint dans le Centre Bell, y'aura toujours un blaireau pour vous stooler.)
(Vous pouvez toujours opter pour un peu d'alcool fort dans une bouteille Naya. Ça fouille pas gros.)
(Mon caca nerveux : pourquoi y font pas plus de t-shirts de fille? Deux modèles, et puis basta. Si t'es pas contente, pogne-toi un modèle pour homme qui va te servir de pyjama. Ou ben prends-toi un poster. J'm'en crisse du poster! Du chandail avec! J'en ai pris un pareil... Un t-shirt.)
(Y'a un gars qui peignait une toile durant tout le show, installé en arrière des musiciens. Du live performance. Mais on n'a jamais vu le résultat final. C'était quoi le but? Butch, c'était toi?)
(Y'a fini le show en ravageant ses cordes. J'ai eu peur que la gratte y passe. Meuh non.)
(Avoir Neil Young comme grand-père. Ça doit être sympa.)
(En sortant du concert, j'aurais pu donner mes commentaires à CBS. Great show, yeah you know, it was great to sing happy birthday to Peggy, and the solos were not that interminables as I thought, as I wish they would be peut-être, quand on y pense, c'était just ben bon, ben simple, comme du Neil Young tsé, you know, y s'en fait pas des accroires lui, ça sonne sale pis dirty pis y bouge en esti, ça, faut lui donner ça, surtout after une rupture d'anévrisme... Far from the grandpa grabataire. Mais je me suis retenue. Mon anglais n'est pas au point.)
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serait-il pas de détester la colère? On ne me dira jamais assez que la
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Vulnérabilité
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Voici où j'en suis.
Je suis tombé par le plus grand des hasard sur cette conférence cette
semaine.
Seulement, je ne crois plus vraiment au hasard.
Cette da...
Ploutocrasse
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C'était dans la version électronique.ca de Radio-Canada ICI.
Parfois, je ne peux pas m'empêcher de lire les commentaires.
Oui, je suis masochiste. Et là, ce...
C'est arrivé près de chez nous.
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La dernière fois que je suis venu ici, l’automne faisait rage mais pas
autant que moi. En sortant, j’ai claqué la porte en oubliant l’adresse.
J’ai déam...
"Nous pleurnichons sur la liberté absente et nous n’avons même pas essayé la liberté. […] Ici, je commets un canadianisme : tout d’un coup qu’on serait libres ?"
Jean-Paul Desbiens, Les insolences du Frère Untel, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 1960, p.83-84.
On ne peut rester éternellement en suspension entre le quai et le lac.
"Ah, à quoi ça sert de rigoler, la vie est trop triste pour passer son temps à rigoler, dit le ténor en regardant la rue les yeux baissés. Mierde! dit-il. Je n'ai pas d'argent et je m'en fous ce soir."
KEROUAC, Jack. Sur la route.
L'eau du lac n'est pas chaude chaude, mais un coup saucé, on est ben.
"Même une cour à scrap ça peut être beau vue d'en haut... On dirait un tableau de Borduas."