- Quand je dis que j'aime ben des affaires ça ne veut pas dire que j'aime tout. Je n'aime pas tout. Ceux qui aiment tout n'aiment rien. Faut pas avoir beaucoup de goût pour aimer tout. Ça ne prend pas beaucoup de cervelle ni de sens critique ni de culture ou appelle ça comme tu veux pour aimer tout.
- Ceux qui aiment tout sont des crétins?
- J'ai pas dit ça.
- C'est ce que ça voulait dire.
- Pas tout à fait. Y'a un peu de ça, mais...
- Un peu? C'est ça, point.
- Non. Pas point. C'est pas que ça...
- Ça ne prend pas beaucoup de jugeotte ni de culture ni de j'sais pas quoi d'autre pour aimer tout. C'est exactement ce que t'as dit. Ça veut dire quoi d'autre que ça, d'après toi?
- Tu veux pas parler de la température plutôt?
- Ah non. Fuck la température. Donc selon toi, quelqu'un qui aime, sans distinction aucune, Jeff Beck et j'sais moi, Enrique Iglesias, c'est un taré?
- Oui. Nécessairement.
- Y'a pas de circonstances atténuantes?
- Pourquoi faudrait-il atténuer?
- C'est peut-être féminin ça. On voit le bon - même dans tout.
- Attends. C'est illogique. C'est n'importe quoi. Ça marche pas.
- Toi il faut toujours que ça marche, hein?
- Le gars est un fan de Jeff Beck, mais de temps en temps, y file romantique fac il vole le cd de Enrique Iglesias à sa blonde? Ha!
- Le cd de sa blonde? Pourquoi il appartiendrait à sa blonde, le cd de Enrique Iglesias?
- Parce que c'est de la musique de fille.
- Non non. Attapeu. Disons que la fille, elle hayit ça, Enrique Iglesias. Elle préfère Rammstein. C'est son chum qui a acheté le crisse de cd de Enrique Iglesias dans un bac à cinq piasses au Music World en 1993 pis il l'écoute de temps en temps, quand il file mielleux. Elle, elle a honte de lui quand il fait ça.
- Ha! Impossible!
- Ah ouin? Impossible pourquoi?
- Un gars peut pas aimer Enrique Iglesias.
- Pas moyen de parler avec toi.
- Tayeule.
- Va chier.
- Va t'acheter un cerveau.
- On mange quoi pour souper?
- J'sais pas. Y'a un reste de poulet.
- J'ai envie de te baiser très fort.
- Avec des haricots, ça te va?
La liberté n'insulte pas
-
La liberté n'est pas l'injustice.
La liberté ne se nourrit pas de la souffrance d'autrui.
La liberté n'est pas la définition qu'en fait Humpty Dumpty s...
Il y a 2 semaines
13 commentaires:
Tu peux pas forcer un poulet à baiser un haricot.
C'est physiquement impossible.
En effet. Mais l'inverse se peut.
Avec du beurre les haricots...
Même qu'un troupeau de haricots peux abuser d'un poulet.
Ou d'une poule, dépendant des gouts du troupeau.
C'est drôle d'écrire haricot.
Après trois fois ça devient étrange par contre.
Haricot.
Haricot.
Ok.
Avec du beurre les haricots?
Oui. Ça s'introduit plus facilement. Dans le poulet. Ou la poule. Mais encore là, ça dépend du haricot.
Haricot. Haricot. Haricot. C'est vrai que ça fait drôle de taper haricot. Mais encore là, ça dépend du haricot.
Ouin. Okay.
Haricot.
Oups! Faisais encore jour non chez vous !
Le haricot qui s'introduit plus facilement ...
Bon, il y a haricot et haricot , right! Parce que chez nous, on dit comme pour rire, je m'en tape le haricot ! Alors on parle plus du même ...
Avec du beurre , finalement , peu importe l' haricot dont on parle, toujours plus facile à introduire...
Faut voir l'angle d'attaque !
:-)
Ma'am Gordon ne devrait pas s'en faire avec les stéréotypes. C'est koi ces manières?
Conseil de Trader...
Mouah-ah-ah!
Oui. Tout est une question d'angle d'attaque.
S'il y a un titre à donner aux commentaires, sûr ça serait aimer ou non dire le mot haricot (j'ai attrapé la maladie du titre après la lecture de Tarmac où il y en a 97).
Le stéréotype. Mais on s'en fait avec les stéréotypes, on s'en fait. Il y a le mot type dedans. Pas mono, stéréo.
Réagir en stéréo, c'est plate. Il faut s'entendre qui fait la fille, qui fait le gars, pis après ça, on fait nos achats en conséquence. C'est moins plate, on achète pas la même chose. Pis on se les chipe en cachette, et on fait passer nos goûts sur le dos de l'autre, le gars de préférence quand on est une fille. Pis vice et versa.
Non mais j'aime ça dire des folies ici. Mais ce qui n'est pas une folie pantoute c'est dire que t'es douée en diable pour les dialogues, Sandra. Encore une autre affaire pour laquelle t'es douée, pis je te gage que tu fais les meilleurs haricots en ville.
Bon, je prends le risque de répéter kek chose que tout le monde sait, mais certains ignorent peut-être que les Louisianais ont vécu des temps durs (et c'est pas fini). En raison de leur grande pauvreté, le haricot tenait une grande place dans leur alimentation (comme la patate et les oignons). Et quand les États-uniens leur demandaient « whatchama call that music you boys play?» Ils répondaient « c'est la musique des haricots ». « What? ». « Les-haricots ». « What? ». « Za-ri-co ». « Oooh… zydeco! » C'est de là que vient le nom officiel de la musique des « cajuns »… A-ca-djeuns…
Venise a raison. Vices et versa.
Éric, tu ne te répètes pas. J'savais pas ça. Je suis toujours très heureuse de me coucher moins niaiseuse. Merci mec. Mac. Enfin, tu vois.
pensé à toi:
http://www.youtube.com/watch?v=33Jaodra7AY
Enregistrer un commentaire