C'est comme dans les films d'épouvante : le blé d'Inde à vaches va grimper à six, sept pieds. Je ne verrai plus les voisins. C'est ce que le proprio a dit. Mais je ne les vois déjà pas, mes voisins. Ils sont flous dans un brouillard de mouches à vaches.
Les vaches, les vaches, c'est à croire que tout tourne autour d'elles. Et pourtant y'en a pas. Pas proche du moins. Y'a Jos-le-Coq qui s'excite jusqu'à deux heures de l'après-midi, des corneilles qui te lâchent un méchant wack aussitôt que Ze Matou s'élance furieusement vers eux, j'ai vu un seul écureuil depuis que je suis ici, weird hein, ah pis zéro marmotte, apart celle que j'ai vue plus loin, écrapoutie au beau milieu du chemin. Ça m'a fait de la peine, c'est ben certain. Je suis attendrie comme un steak manié par le boucher : plein de petits trous qui laissent passer l'air.
L'air.
Ouain.
6 commentaires:
Le blé d'Inde à vaches, je croyais que c'était juste en Europe!
Ouais, les marmottes écrapouties, pauv'chérie: t'avais pas songé à ça, avant de quitter la ville. Les cyclistes, t'étais accoutumée, et pis tu t'en branlais, mais les petites bêtes...
Tout va s'arranger, tu sais.
(rires) Ouain. Ça va se replacer.
À la prochaine lune elles vont finir dans un mijoté. Avec ben, ben des assaisonnements.
:-)
" Je suis attendrie comme un steak manié par le boucher"... ça me laisse rêveuse...
Le grand air a du bon!
Bises, ma belle.
;)
Pis? Ouskil est mon mijoté de marmotte dans son jus de JD?
Pas le temps de mijoter rien qui en vaille la peine, Christian. Ni marmotte, ni écureuil. Je suis moi-même dans un chaud jus pis je m'accompagnerais même pas avec un Christophe Dalbray.
Un trou normand, peut-être.
:)
Enregistrer un commentaire