Choisir la vie
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Le meilleur moyen de combattre les effets toujours pervers de la haine ne
serait-il pas de détester la colère? On ne me dira jamais assez que la
colère n...
Il y a 2 semaines
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2 commentaires:
Personne ne m'a jamais parlé de ce film depuis le cégep. J'avais adoré et pondu un travail sur celui-ci que j'avais écrit en une nuit ou deux. Manuscrit, à l'époque. 98-99. Deux jours après la remise dudit travail, soit trois semaines avant la date prévue, je talonnais le professeur pour avoir ses commentaires en lui parlant de la grandeur d'âme du film. Berlin, opposition entre matérialisme et monde spirituel, goût de l'action, impossibilité de faire, sens du sacrifice.
Le prof m'avait exigé un break, j'étais trop jeune et trop fou. À la fin, il l'a lu avant le temps de correction, m'a donné un 19/20 et demandé s'il pouvait garder le texte.
En visite aux Îles-de-la-Madeleine, avec mon fils, il y a trois ans, j'étais au Musée de la Mer, et qui je rencontre, le prof, Stéphane Cuerrier. Je vais le voir, me présente comme un de ses anciens étudiants, et il me dit drette, net, sec : Les Ailes du Désir.
J'avais un nouveau nom. Associé à une grande oeuvre.
Merci, en te lisant, l'Art m'aura fait voyager.
Ma main,
Kevin Vigneau
C'est fort probablement pour ça que je garde mon blog (semi) actif. Pour ce genre de commentaire, brillant, senti, authentique, de concert avec le plaisir que j'ai à partager.
Des posts lancés en l'air. Une paire d'oreilles. Une aorte. Un voyage.
Merci? Mais merci à toi, Kevin. Toujours un ravissement de te lire.
Ma main,
Sandra
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