La voix.
Vous savez, ces bruits produits par l'air sortant des poumons et du larynx?
C'est un truc qui me fascine en général. Mais surtout ici.
On clique un peu partout, on se bâtit un blog roll à partir de ce que l'on voit, de ce que l'on lit, de ce que l'on croit entendre de la bouche des uns et des autres mais au fond, on ne sait strictement rien de la sonorité des cordes vocales de nos accointances blogosphériques. Ou si peu.
Une voix grave, stridente, chevrotante? Cassée, enrouée, cristalline? Chantante, ou bien rauque? Je n'ai pas la moindre idée de ce que vous cachez derrière votre gorgoton. Ou si peu.
Je pensais justement à ça tout à l'heure : y'a des voix qui me manquent, depuis longtemps, et d'autres qui me manquent depuis peu. Des voix que je n'entendrai plus. Jamais. À moins de taper sur YouTube - dans un moment de nostalgie - ou de forcer ma souvenance décrépite.
C'est singulier en crisse une voix.
J'ai la mienne, vous avez la vôtre.
Nous possédons l'ensemble des sons produits par l'être humain, et pourtant.
Pourtant, ici, y'a rien de tout ça.
Ni chez-vous d'ailleurs.
Chez-nous, chez-vous, y'a un autre type de voix, différent : celui de la parole écrite.
Cette voix-là est d'une grande importance, mais that's not the point of the meniou. M'entendez-vous parler? Comme dans la locution adverbiale entendre de vive voix?
C'est carastéristique en maudit une voix. Et cette portion-là nous échappe à tous, dans cet univers, qu'on y pense ou non. Et moi, ben, ça me fascine.
* * *
Je jette un exemple parmi tant d'autres : l'acteur américain Philip Seymour Hoffman.
À mon sens, ce gars-là possède une voix singulière. Singulière, et grave.
J'aime les voix graves. Mais that was not the point of the meniou. Pas exactement en tout cas.
Vous comprenez ce que je veux dire hein? Ou ce que j'écris du moins?
Vous savez, ces bruits produits par l'air sortant des poumons et du larynx?
C'est un truc qui me fascine en général. Mais surtout ici.
On clique un peu partout, on se bâtit un blog roll à partir de ce que l'on voit, de ce que l'on lit, de ce que l'on croit entendre de la bouche des uns et des autres mais au fond, on ne sait strictement rien de la sonorité des cordes vocales de nos accointances blogosphériques. Ou si peu.
Une voix grave, stridente, chevrotante? Cassée, enrouée, cristalline? Chantante, ou bien rauque? Je n'ai pas la moindre idée de ce que vous cachez derrière votre gorgoton. Ou si peu.
Je pensais justement à ça tout à l'heure : y'a des voix qui me manquent, depuis longtemps, et d'autres qui me manquent depuis peu. Des voix que je n'entendrai plus. Jamais. À moins de taper sur YouTube - dans un moment de nostalgie - ou de forcer ma souvenance décrépite.
C'est singulier en crisse une voix.
J'ai la mienne, vous avez la vôtre.
Nous possédons l'ensemble des sons produits par l'être humain, et pourtant.
Pourtant, ici, y'a rien de tout ça.
Ni chez-vous d'ailleurs.
Chez-nous, chez-vous, y'a un autre type de voix, différent : celui de la parole écrite.
Cette voix-là est d'une grande importance, mais that's not the point of the meniou. M'entendez-vous parler? Comme dans la locution adverbiale entendre de vive voix?
C'est carastéristique en maudit une voix. Et cette portion-là nous échappe à tous, dans cet univers, qu'on y pense ou non. Et moi, ben, ça me fascine.
* * *
Je jette un exemple parmi tant d'autres : l'acteur américain Philip Seymour Hoffman.
À mon sens, ce gars-là possède une voix singulière. Singulière, et grave.
J'aime les voix graves. Mais that was not the point of the meniou. Pas exactement en tout cas.
Vous comprenez ce que je veux dire hein? Ou ce que j'écris du moins?
43 commentaires:
Une voix, c'est plus du son, c'est plus que la vibration de l'air à partir de la bouche d'un être qui nous parle.
Pour moi, une voix, c'est lorsque je vibre de l'intérieur à l'écouter. Ça ne m'arrive pratiquement jamais. C'est éphémère.
C'est beau en crisse parce que ça nous échappe.
Je ne sais pas si tu donnes une voix aux personnages que tu lis. Eh bien, je te le dis drette là dans le franc parler, moi, non. Et en plus, je ne m'étais jamais posé la question. Et si je me la pose aujourd'hui, c'est de la faute à une fille qui s'en pose plusieurs, et c'est bien pour ça que j'aime tant son antre virtuel.
La voix. Mon dieu que j'aime les voix. Fascinée par la voix. J'adore quand mon chum me parle au téléphone, j'en oublie même d'écouter ce qu'il a à me dire, tellement je suis subjuguée par sa voix. Grave justement, mais pas rauque. Grave et audible, et pas du tout forcée. Il ne monte jamais la note. Tandis que moi, oui. Eh que oui ! Par ma voix, on peut évidemment entendre si je suis nerveuse. Tandis que Marc, non. J'ai la voix aussi mobile que la figure, et ce n'est pas peu dire !
Et au passage de tous ces abris de voix, je n'entends que le silence des mots. Et j'aime bien. Parce que l'on porte alors beaucoup plus attention à ce que l'autre veut exprimer. On ne s'attarde plus à ses difficultés d'élocution, ses tics, ses maladresses, ses hésitations. On écoute. On s'écoute.
Ouais, ben d'accord.
Par contre, j'aime pas ma voix, que je trouve incertaine, ça doit vouloir dire kekchose, donc, bonne chance pour l'entendre sur les internets.
Te l'écris pas souvent, mais crisse chu ben dans ta cour à scrap.
Les voix sont probablement plus rares au nord du cinquante-cinquième parallèle. Sois le bienvenu ici, Barbare érudit.
J'entends aussi le silence des mots, mots qui peuvent parfois provoquer un boucan d'enfer. C'est fascinant hein.
Bref la plupart du temps j'entends des voix Venise :)
C'est caractéristique une voix, oui, mais à bien y penser tsé, on ne la choisit pas. On vit avec. C'est peut-être plus une question d'intonation finalement.
J'apprécie Gom.
On vit avec oui, mais on peut l'améliorer. La placer. Dans le cadre de ma démarche de comédienne, j'ai suivi des stages de résonateur de la voix parlée. C'est une comédienne qui les donnait et elle en avait fait un sujet de maîtrise à l'UQAM. J'en connais mieux les mécanismes, mais évidemment de savoir ne règle pas tout. C'est un peu comme la posture, tu as beau te faire dire qu'elle est la bonne posture, il faut travailler fort pour en changer.
La voix révèle énormément sur une personne. Je pourrais en parler longuement, parce que je ne fais pas que les écouter les voix, je les étudie ... Yé !
Oui, quelque chose dans la voix d'intrigant, d'envoûtant de dérangeant parois aussi, j'aime les voix graves et chaudes et vivantes. Quand on est sensible à la musique on l'est à la voix qui ouvre des horizons insoupçonnés, j'irais jusqu'à penser qu'on peut aimer une voix sans même savoir qui la produit, on devrait s'échanger nos voix, elles donneraient à nos écrits une autre dimension, genre lire une de nos pages d'écriture, ce n'est pas aisée, par pudeur mais aussi parce que cela nous implique corps et âme, la voix vient d'une autre surface de notre cerveau et nous dévoile un peu plus, elle intimise et érotise aussi...
La voix de la bande son, là, je sais pas si je comprends ce que tu veux dire mais en tout cas j'en profite.
:-)
Prêt pour un concert de voix en concert?
C'est comme la calligraphie, mais autrement hein. Venise, résonne-nous ta voix parlée écrite qu'on en apprenne davantage. Des mécanismes, de n'importe quoi. Ça m'intéresse grandement. Si ça te dis. Bien entendu.
Parce que tu ne peux pas nous laisser en plan comme ça, après ce que tu viens de nous dire... uhm?
Blue : Je croyais que le concert de voix en concert, on se le gardait pour un futur rapproché, non? Un YUL, un pow-wow, quekchose, j'sais pas.
:)
Même si on prenait la peine de lire un truc - même un truc perso - à la loyale, sur nos espaces respectifs... on serait loin de la réalité. Les intentions seraient bonnes bien sûr, mais le résultat déformé.
Oui, je comprends de quoi tu parles.
Ta voix est ma préférée parmi celles de toutes les blogueuses que je connais (et de tous les blogueurs sauf un, mais tu sais, dans le top cinq, la préférence ne compte plus - crisse c'est maladroit ce que je dis là), mais that was not the point of the meniou.
J'ai été suspris la première fois que j'ai entendu Hamelin à la radio, en entrevue. Il parle doucement et roule ses R. J'ai été surpris par la voix de Mistral aussi, même si je ne l'ai entendue que dans des endroits bruyants: son léger accent me l'a rendue chaleureuse et encore plus sympathique. Mais that is not really the point non plus, n'est-ce pas?
Le timbre de voix à lui seul, c'est ce dont tu parlais? Ça, c'est plus touchy comme question, je trouve. C'est une caractéristique physique. Certains sont gâtés par la nature, d'autres moins... Mais à part dans la mémoire de quelqu'un, la voix d'une personne n'a pour ainsi dire aucun rapport avec sa personnalité. C'est comme les gros nez, les petits nez, la couleur de la peau, même...
But that was not the point of the meniou either...
Oh là là, il faut que je me remette à mes leçons alors ! La quantité de sons que l'on faisait dans ces ateliers, afin de prendre conscience de la voie que prend notre voix pour sortir ! Souvent, elle bloque, elle accroche en quelque part.
Cette prof fait du doublage et fait des coaching pour les gens qui en font. Dans du doublage, tu dois changer ta voix, et rapidement, sans la fatiguer. C'est un cas extrême mais dans la vie de tous les jours, c'est bien pratique de placer sa voix (c'est un peu comme trouver sa voie). Par exemple, une personne que son travail oblige à parler 7 heures par jour peut arriver à le faire sans fatigue, si sa voix est placée. Une voix juchée trop haut peut donner des maux de gorge, ou tout simplement, une voix étouffée. Tu as déjà entendu dire, par exemple, une voix de gorge ? Il y a peu de personnes finalement qui laisse résonner leur voix correctement, qui la font vibrer dans la cage thoracique. Il faut que la voix circule en partant de loin, pas de la gorge, ou sortir par le nez (plutôt déplaisant n'est-ce pas). Mais les cas les plus courants se sont les voix juchées trop haut. Elle nous faisait faire des exercices pour nous faire trouver notre tonalité, prendre conscience du trajet de l'air afin de reproduire ses exercices de conscience chez soi. Autant on peut placer sa voix pour le chant, on peut pour le langage parlé aussi. C'est beaucoup de travail.
La seule chose dont je n'ai pas parlé, se sont les émotions. Par exemple, elle nous faisait rire ... artificiellement, sans rien de drôle ... au début, tout le monde rit jaune, de s'entendre rire jaune, on commence à rire, disons orange, et ça finit que l'on rit pour vrai ! Et chose surprenante, je me souviens que certaines personnes, à force de rire éclataient en sanglot ! La prof. disait que c'était courant, comme si la joie frayait avec la tristesse.
En tout cas, toutes de sortes d'expériences. Cette prof fait encore des coaching, elle habite Montréal, si ça t'intéresse. Elle est même devenue une amie, que je ne vois pas souvent mais quand même. Je vous assure qu'elle est très intense et qu'elle fait à peu près tout ce qu'elle veut avec sa voix.
Right! le Yul fera l'affaire!!
:-)
C'est chiant, la voix, la nôtre, parce qu'on est la seule personne à ne pouvoir la reconnaître quand on l'entend enregistrée. Comme notre visage dans le miroir, je crois que Ven en parlait récemment, ché pas où, chez Blue I guess. On se dit c'est donc ainsi que je sonne, de cela que j'ai l'air? et aucun cours ne nous apprendra jamais à sortir de nous-même au point d'être l'autre. Tant mieux, faut croire, autrement imagine, la Terre transformée en asile de fous et de philosophes...
Pour les gros nez y’a la chirurgie plastique. Perd-on une partie de notre personnalité quand on décide de se modifier une partie du corps? Je préfère garder mon gros nez. Mais il s’agit d’un nez hein. Je ne dirais peut-être pas la même chose dans d’autres circonstances.
C’est drôle Ranger, étrange même, mais à la place d’un des deux « ou si peu » de ce billet j’ai failli ajouter un truc que t’as mis dans ton commentaire. Presque mot pour mot.
Dans ton top five de blogs préférés? Geeze. Venant de toi c’est un crisse de beau compliment. J’apprécie que t’aies pris le temps de me le dire. Vraiment.
Merci Venise pour ces détails.
C’est euh… beaucoup de travail en effet. Probablement trop pour moi. Moi pas comédienne hein. Ça me donne l'impression que je suis mieux de laisser ça aux orateurs et/ou aux interprètes. Moi j’ai un autre genre de tessiture à travailler.
À trop travailler sa voix, peut-on perdre de son identité? Au contraire on la façonne? On devient qui l'on est? On devient qui l'on voudrait être? Devenir?
af;sldfkja;dljldkfa
Héléna : ;D
Je voulais juste dire que notre voix quand on l'entend reproduite ne sonne pas comme celle qu'on entend quand on parle, parce qu'on l'entend de l'intérieur autant qu'avec les oreilles.
Si vrai. On a l’impression qu’il s’agit de quelqu’un d’autre. Y’a de quoi devenir fou juste avec ça.
Au final, même « de vive voix » on aura une image faussée de nous-mêmes.
On n'est pas sortis du bois.
Une simple invitation...:
Les yeux emplis d'eau, une queue dans la bouche et prise par derrière simultanément, asservie aux humeurs et fantasmes de cet homme qui faisait aisément deux fois son âge. Je fus le fruit non désiré de cette perversité...
Elle brossait mes cheveux affectueusement, les tressait en secret, féminisait mon prénom, elle me couvrait de robes et me décorait de vernis à ongle. J'étais son amie, sa jeune confidente, une poupée parmi celle qu'elle nous offrait.
D’une enjambée, j’étais à la cime d’un arbre pour y faire le guet. J’étais le protecteur privilégié de ce sous-bois qui, je le croyais, servait de frontière entre nous et un monde ou déambulaient des lutins hyper gentils, fragile de par leur taille mais aussi de par le secret de leur existence…
«C'est singulier en CRISSE une voix.» :) Moi j'ai une voix de grosse moumoune avec des studs dans l'cul, si ça t'intéresse, call me 254-6011
Ça sent l'intoxication éthylique ça. Hein Vieux Crisse?
C'est quoi ça une voix de grosse moumoune avec des studs dans l'cul?
LYES! J'ai failli recracher mon café par les narines Blue.
Euh. J'sais pas comment t'expliquer.
Quelqu'un peut m'aider ici?
Je sais pas vraiment comment ça sonne une voix de moumoune ek des studs dans le cul, mais ça semble dire n'importe quoi en esti.
Uhuh.
Merci pour ton aide Gom, mais on n'est pas plus avancés hein. Mais uhm. Peut-être qu'on est mieux de laisser ça de même finalement. Ouain. On va laisser ça de même.
:-)
Mouais.
Ben, une voix de moumoune ek des studs dans le cul, la réponse conventionnelle voudrait que ça sonne aigu avec un petit vibrato métallique, rapport aux studs.
M'enfin.
Qu'est-ce que j'en sais, au bout du compte?
Pas grand chose.
Y est surement ben fin pareil.
Grazie Gom. Me sentais coupable de ne pas répondre.
Il faudrait pouvoir tout dire hein.
Je pense que l'essence est là Blue.
Je le pense aussi.
Merci Gomeux.
Fait plaisir.
Bon. Astheure je vais nettoyer mon dégât de café.
Bonne journée à vous autres.
J'vais vous gâter les filles, j'vais vous sortir une photo de mes fesses fraîchement strapées :D http://journaldunvieuxcrisse.blogspot.com/2009/10/mes-fesses-fraichement-strapees.html
Désolée mais je vois pas en quoi tu me gâtes là.
Pis tu sais Crisse, c'est pas la peine de d'autolinker ici. Ton espace, je le connais assez pour m'y rendre tu-seule et y lire des billets plus distrayants que ça.
@ Vieux Crisse
Mmm... Pas la peine de se donner tant de peine!
Et je préfères tout à fait personnellement,( pardonne moi Sandy d'utiliser ton espace), quand tu écris.
Ou alors peut-être que par d'autres voi(x)es ...
En effet Blue.
Disons qu'il s'est lancé incontinent à nous présenter sa mauvaise voie.
Mais c'est un bon yâb' pareil.
On s'est regardé hier soir Charlie Wilson's war. Philip Seymour Hoffman y recrée un personnage qui a, ma foi, tout à fait la voix de John Goodman.
J’ai pas vu ce film. Tu l’as regardé en V.O. aumoins? :D
Non mais quel acteur ce Hoffman : jouer un gars qui a la voix de John Goodman. Faut le faire hein.
Sérieusement, je l'aime bien en général cet acteur.
en maréchal il est pas mal
ô si!
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