— C'est du génie, rien de moins!
— C'est... noir. Pas mal juste noir me semble.
— C'est la pureté inversée, c'est un black out, le soir à la lune manquante, la froideur humaine, c'est l'imprudence, le vent du soir, une boîte crânienne, des malentendus, une montagne de questions, un visages, des figures, des armes, un lampadaire éteint...
— Ah ouais? Me semble que c'est pas mal juste noir...
— Boum hostie! C'est comme une bombe!
— Boum? Noir?
— Mouais!
— Boum boum, mon coeur? Reste auprès de moi cette nuit?
— Nan. Boum boum, genre une matière explosive. Des dégâts. Des gros dégâts. Paf, le néant! La vacuitié, l'insignifiance, le non-sens...
— Ah bon?
— Ouais!
— Je sais pas... Me semble que...
— Quoi? Tu penses que c'est quoi?
— Je sais pas, mais me semble que... Bah. Laisse faire. C'est quoi le titre?
— Euh. C'est... Le titre C'est Noir.
— Ah ouain?
— Ouain. C'est noir pis c'est toutte.
14 commentaires:
un de tes meilleurs posts.
C'est un trou de mémoire aussi. En tout cas, c'est comme ça que je les vois les miens. C'est profond du noir, tu t'en sors pas, ça finit pas. Y disent aussi noir de monde, mais moi dans ce noir-là, je vois pas de monde.
Aussitôt qu'y mettent du noir, tu peux imaginer ce que tu veux. Comme tes personnages-là, je les entendais chuchoter dans le noir. Y en a un qui criait en chuchotant, c'est encore plus énervant des cris chuchotés.
Mais dans le fond, quand on ferme les yeux, on voit jamais aussi noir que ce noir-là. Pas moi en tout cas. Y a toujours un petit grumeau, un p'tit battement de lumière qui clignote, ou bin un papillon qui fait son fin finaud. Ou encore un genre d'étoile sans ses pointes. Tsé, les étoiles vues de loin, celles du noir de nuit.
En tout cas.
Il y a les noirs au théâtre aussi. Ceux-là, on essaie de nous faire accroire qui sont noirs mais y a jamais eu du noir plus pâle que les noirs du théâtre.
Tout ça pour te dire que ton carreau de noir cru, ta fenêtre de noirceur, eh ben, est rare en yable vert (tsé, l'endroit que tu aimes aller te promener quand c'est le temps des Correspondances)
Signé Pupet (c'est la signature verte qui me demande d'écrire)
Il y a ausi ``noir c'est noir , il n'y a plus d'espoir ho ho...``
http://www.youtube.com/watch?v=99phlP_e2Rw
dans l'asphalte de mes couilles
y'avait un chimpanzé nu
en pointillé
qui envoyait des flashs de vie
pour les gens
il était pris
par le long baillement
en fait
un type avait dit de lui
quelque chose
une fois
la terreur dans l'antarctique
c'est quand tu vois plus de neige nulle part
là
dis toi bien que t'est loin
c'est pas encore une preuve que t'es mort
mais pose toi quand même des questions
si t'as encore le goût de ça
allé, vais me coucher, c'est pas l'heure je sais, mais je crois qu'il est temps.
http://www.youtube.com/watch?v=kwTFAWwAHaA
malheureusement, je ne t'a jamais réellement aimée.
veuillez trouver ci-joint, mes plus profondes... choses.
bye
:o)
Code : Mulot
Noir mat ou glossy?
Ça change tout.
"C'est noir pis c'est toutte".
Mat de préférence.
Le noir glossy est une
distraction ou un peaufinement
selon le point de vue mais
il m'apparait plus facultatif
qu'essentiel je sais pas,
on dirait le noir qui porterait des bas résille,noir.
"La terreur dans l'Antartique
c'est quand tu vois plus
de neige nulle part".
On y est tit-père.
Bise.
Eheh...L'absence de couleur
alors que le noir les comprend
toutes.
Le gris par contre...
cif, c'est un nouveau ou c'est jipi?
Venise, j'adore tes commentaires. Ils sont toujours plus longs que mes billets. Ton noir irradie et devient presque un délire chromatique. Un clair-obscur. Un délice de but en noir? Nan. De but en blanc et en couleurs.
Le noir cru n'est pas si rare. Checke. Y'é là. Pis là encore. Oh? Ah tiens, du noir cru. Où ça? Là. Drette là. Est-ce que tu le vois? Sur un fond blanc?
(causant noir cru, il vient tout juste de se manifester dans mon four, à 450 degrés. sympa, le truc. je pourrais gratter le cramé de mon casse-dalle au-dessus du lavabo, comme quand on le fait pour les toasts borderline, mais je crains de pouvoir sauver mon souper carbonisé. misère.)
Pis là, j'en profite pour dire que je suis profondément déçue. J'ai toujours cru que les "code : machin" faisait référence à des messages envoyés sur un back channel, genre. Un inside sympa, comme un clin d'oeil underground et je trouvais ça plutôt cool comme procédé employé régulièrement dans cet univers. Tsé comme un commentaire étrange suivit d'un blanc de quelques lignes, puis hop, "code : quelque chose" en retrait. Meuh non. Je comprends plus rien. Le désenchantement total. La douche froide. Mais je vais m'en remettre.
Mat ou glossy? J'y ai pas pensé, Gom. J'ai un penchant pour la lumière et un autre pour le mat (à ne pas confondre avec son homonyme coiffé d'un circonflexe, ça deviendrait vasouillard, louche, et inadéquat.) Pas simple, au final, ce carré noir.
"les plus profondes...choses", jipi? Ça relève d'avoir du noir? De dire blanc puis noir? De voir tout en noir? Ou de pousser les choses au noir?
Ah cette oeuvre au noir. On pourrait en jaser lontemps.
J'aime bien le gris moi, de temps en temps. Les nuances, tsé. Ça donne de la place pour les digressions, les réflexions et le doute constant... pour en arriver au noir ou au blanc, peut-être un moment donné, qui sait.
J'avoue aussi ma prédilection pour le gris, le mouvant, le tangible, le tout est possible avec des pics dans le noir et d'autres dans le blanc...
Mais dans chaque noir une histoire une lumière, l'outre noir, le clair dans l'obscur, une couleur qui les enveloppe toutes, pas rien dans le noir au contraire, tout, c'est noir pis c'est toutte, tiens, tiens...
J'aime le noir jusqu'à le broyer...
tout à fait d'accord.
Enregistrer un commentaire