Ça a commencé cheapette, mais ça s'est enligné quekchose. Si ça va pas, regardez ça. À la fin j'ai fait de l'arythmie cardiaque. Le gars se coupe un bras pour survivre. Avec un petit couteau qui coupe pas. Il est coincé dans le Blue John Canyon, le bras droit coincé sous un rocher, tu' seul, pendant plusieurs jours. Il était parti se balader, sans avertir personne. Accident. Oups, comme il se répète. Boit son eau. Boit sa pisse. Boit son sang. Se coupe un bras à frette pour survivre, se le fracture avant. Faut le faire en sacrament. Un film de Danny Boyle.
On est loin de Jos-Jigsaw, c'est tiré d'une histoire vraie. Celle de Aron Ralston.
On est loin de Jos-Jigsaw, c'est tiré d'une histoire vraie. Celle de Aron Ralston.
En tout cas.
Ma main, ma main. Ouain.
34 commentaires:
Je vais passer mon tour, juste le résumé et j'ai les jambes molles.
Les bras, moi, Venise. En le visionnant. Pas mal courageux, le gars.
Jambes molles, bras mous, coeur au bord des lèvres. Vraiment courageux le gars, je ne sais pas si j'aurais été capable de faire la même chose.
les bras m'en tombent! quel type!
Stupéfiant, j'irais jusqu'à dire...
Faut croire que dans certaines situations désespérées, on a des ressources insoupçonnées!
Faut croire, ouais.
J'ai fait bien pire de nombreuses fois. Tout ce que je me suis amputé, je vous dis pas… Pas question que ne m'en remette, même, pour aller faire le guignol au générique et escalader la tour du CN en string, ou je ne sais quoi ! Non. Ça tue à coup sûr. Lentement.
j'arrive pas à me sortir pourtant de la tête, que ce clip reflète une certaine forme de beauté :
http://www.youtube.com/watch?v=RHUd896Sur0
à vendre, évidemment, mébon, tant qu'à tenir des comptes, faudrait aussi prendre en compte le côté esthétique, vous ai bien eu en me baisant moi-même, hein ?
chuis le champion, t'avoueras!
allez, tiens :
http://www.youtube.com/watch?v=bGCRaf-pQ0I
pour la grac(ss)e
(chuis pas nazi, juste humain, et je réfléchis sur là d'ou je viens et ou je vais, et ça me pétrifie à l'avance, bise)
si t'as la solution, garde là
rebise
É : Ouais, hum, j'imagine. Bises néanmoins.
Erputs, salut champion.
tite mère, parce que je respecte ta répartie malgré les robots ambiants :
http://www.youtube.com/watch?v=pAVhKjsImeI
rien que pour s'envoyer en l'air, vec toute la puissance électrique qui s'incarne en toi dans l'extase pure suspendue et idiote, fière!!!
l'énergie LIBRE, en fait!
plante toi des capteurs de soleil sur le toi(t), tu pourras arrêter le vélo si t'as le moyens... héhéhé! sourire
un certain bon coeur de partage robot-illusoire
poète n'est pas mort, ou c'est le train qui l'a tué ?
Il y a des similarités avec "Uruguayan Air Force Flight 571" transportant une équipe de rugby et qui s'écrase dans les Andes. "Bad hair day" comme on dit; une quinzaine y survivront en canabilisant les cadavres des moins chanceux (pas sûr!). Un peu plus de 2 mois dans grosse marde blanche et froide. Pas jojo mais quel courage.
Je pense que je vais faire comme Venise... je me suis arrêté quand il a sorti son petit couteau, et c'est bien assez pour moi!
Ben moé, m'en vas me la jouer moumoune et abonder avec Venise. La même Venise que mon blog cite en exergue («Il faudrait pouvoir tout voir», mais elle dit pas que ça se fait ni qu'on devrait si on pouvait). Ton synopsis me terrifie, et j'ai tellement pus envie de m'exposer délibérémemt à l'épouvantable juste pour le thrill. Pourtant, toi non plus il me semble, et tu as dû trouver dans cette histoire quelque chose d'inspirant, de transcendant qui t'ait fait l'absorber au complet, sauf que tu n'en dis rien ici, aussi faudra me faire un dessin durant notre prochaine brosse (mais pas trop dégueulasse, là! avec du sang qui gicle et des bouts d'os pointus qui percent la peau et de la rouille sur le couteau et du désert partout alentour! Juste un beau dessin schématique, genre, avec les vieux Crayola que tu gardes dans le vieux sac Adidas au grenier de la vieille cabane pis que tu me laisses jamais jeter aux vidanges même si c'est plein de bibittes à patate).
Je t'écris de la main gauche, là, celle de Danielle Messia. Comme tu vois, moi aussi j'ai fréquenté l'horreur, en mon temps.
raoul : Ça doit être le train qui mène du train.
Ouain, j'ai vu ça MmwH. Fait longtemps, mais je m'en souviens assez.
Maxime, je te comprends. À quelques reprises je me suis "contentée" du son seulement.
Si les Crayola crayolent trop desséché, je vais jeter un coup d'oeil dans le sac Coke : il doit bien y rester kek p'tits bouts de Prismacolor mal aiguisés qui se feront un bonheur de prendre un peu d'air. Mais quand ils vont voir comment je les barouette, les pauvres, à essayer de te dessiner ça, d'après moi ils vont se garrocher d'eux-mêmes dans le vieux Bélanger...
J'essaierai néanmoins!
Wéyons donc, Gordon: le sac Coke, ça fait longtemps qu'il est parti en fumée, et tes moignons de crayons avec. Dans le feu de la Saint-Jean de 2002, je crois, ou peut-être 2003. L'hiver précédent, un skunk avait élu domicile dedans pour hiberner pépère, mais je l'avais réveillé trop tôt à son goût, faut crère, parce qu'après ça, le sac, forget it, y avait plus rien à faire.
L'affaire des naufragés du vol 571: les deux mois dans la neige des Andes m'effraient, mais pas la perspective de trancher dans la viande morte, même humaine, pour survivre, si je la compare au cauchemar de trancher dans la chair vive, surtout si c'est la mienne.
Dommage, je l'aimais ce sac-là. Il me rappelait de biens beaux souvenirs. Avec quoi je vais dessiner moi, d’abord? Des patates? M’en vas faire comme à’ maternelle-maison : trouver un objet contondant, bizouner dans la chair, et tremper ce qui reste dans quelque chose qui s’apparente à de la gouache. De l’huile à moteur, ça devrait faire.
Non mais parlant de chair, tsé, dit-elle en buvant son premier café.
Guère étonnant que tu t'en souviennes pas, vu qu'on te l'avait pas dit, précisément parce que tu l'aimais ce sac-là et qu'à la Saint-Jean t'es toujours si sensible qu'un rien t'envoie dans un ouragan de joie ou un précipice de peine, et ton chum arrêtait pas de répéter aux cinq minutes «Vous trouvez pas que ça sent la bête puante qui crame? Vous trouvez pas que ça schlingue le coutchouc qui brûle? Vous trouvez pas que ça pue le crayon de couleur barbecue?», alors j'ai profité de ce que t'allais pisser dix onces de Jack Daniel's dans les fourrés pour lui expliquer l'affaire du sac et lui suggérer de te raconter que c'était moi qui fouettait de même. Ça a marché au poil, c'était si vraisemblable que t'as jamais rien soupçonné. Astheure, le chat sort du sac: l'aveu me soulage, et un chat c'est cent fois moins pire qu'une mouffette réveillée en sursaut, tu peux m'en croire! M'avait fallu trois bains dans douze gallons de jus de tomate avant que le facteur accepte de reprendre la distribution du courrier dans un rayon de vingt mètres autour de ma piaule, même la colombe qui couvait sur le balcon a fui son nid en abandonnant les oeufs, cette pestilence, c'était une telle infection que le miroir décollait du plafond au-dessus de mon lit...
Consulté, Butch m'apprend que la patate est totalement dépassée comme instrument graphique, les tubercules en général sont obsolètes et les légumes dans leur ensemble disparaîtraient sous peu de la pratique picturale. Paraît que l'heure est aux pinceaux en poil de kiwi, aux pochoirs en feuilles de nori ainsi qu'à la gravure sur courge spaghetti.
Penses-tu que les œufs sont encore bons? Une petite omelette de colombe avec des patates rissolées, ça me dirait bien. C'est parce que passer de même de la chair aux plantes potagères, rendue au troisième café, ça finit par ouvrir un brin l’appétit.
Euh, les oeufs ont servi la dernière fois que j'ai vu Céline en show, juste quand elle attaquait sa version de La Paloma, adieu! A fallu qu'elle s'interrompe dix minutes et qu'elle aille changer de robe, au retour enchaînant plutôt avec sa version de C'est la faute à la bossa nova. Y en ont parlé dans le journal, toute. Bombardier a éditorialisé sur l'inculture crasse de l'homo quebecensis incapable de distinguer pour haïr entre une tomate et un oeuf pourris (les premières se lancent vers la scène, rappelait-elle, alors que les seconds se pitchent sur les toits de maison: paraît que c'est ainsi depuis la bataille de Hernani). Maman Dion est allée à l'émission de Dutrizac pour se lamenter que la robe était finie, que l'assurance voulait pas payer parce qu'Angélil avait négligé d'étendre la couverture de la police (d'assurances) aux oeufs de pigeon, enfin ça a fait tout un chiard, et tu devras te passer d'omelettes jusqu'à la prochaine couvaison.
Je ne suis pas sûr... seulement le son, dans ma tête, c'est aussi sinon bien pire! :-S
Mautadit.
C'est à cause de '84, ça. Driveway souillé du Stade, bec-et-bitume, alouette! (ou pigeon blanc, devrais-je dire). Me souviens de rien (j’avais cinq ans, pis je trippais solide su’é Légos et le grand des Sultans – ben oui, quoi?), mais chuis sûre que c’est de la faute à Karol, ça. Du ministre. Du pape, de la passerine. Connais rien aux zouéseaux, mais essayez donc de pitcher un œuf sur le toit du Stade juste pour le fun. Bon, okay, c’est pas le fun. Mais you get the point, hein, à propos des fameuses lois de Bombardier. Ça marche pas, son affaire.
Fait que au yab’ les omelettes de colombe, de tomate, de passerine ou de ministre. J'attendrai pas la prochaine couvaison. Je vais me contenter du chiard, carrément. J’hayis pas ça. Mais pas trop d’oignons.
Oh pis fuck le chiard, j’opte pour un bon pâté chinois.
T'as tout à fait raison Maxime.
Dans l'extrait que j'ai mis ici on n'entend pas vraiment ce qu'on entend dans le film. Combine ce que tu pourrais entendre dans le film à ce que tu entends dans ta tête, même sans tenir compte des images une seule miette, et c'est suffisant pour te masser le bras amoureusement, le visage crispé de répugnance, d'horreur et de sympathie, à te répéter quelque injure de ton choix.
J'ai été contente de voir ta binette en une du magasine «le libraire» :-)C'est bien qu'ils laissent la place aux auteurs émergents!
Al
L'ennui, comme de raison, c'est que Sandra Gordon ne mangerait jamais une omelette faite d'oeufs de pigeons que j'aurais dû soustraire au derrière de leurs parents.
Al, j'en suis bien contente moi aussi. Merci de ta visite, et sois la bienvenue dans ma cour à scrap.
Je tiens à mentionner que ce n'était pas moi qui tenais ce verre de scotch. J'en ai l'air, mais non. Je dis ça de même (rires)
Tu me connais bien, Christian. Ça me crèverait le coeur.
Et/ou le soulèverait.
How about with a bit of Ketchup?
Bof.
J'ai dû en faire une overdose en regardant The Walking Dead dernièrement.
Enregistrer un commentaire