— J’suis pas du monde, pis y’é pas du monde. Fait que ça manque de monde pour jaser, ça, tsé...
Dit de même. Fallait que ça sorte de sa bouche pour le devenir. Une évidence, je veux dire. J’ai jeté un œil sur mes affaires, l’air de rien, l’air d’être préoccupée, prise par autre chose, n’importe quoi, mais je n’avais d'autres choix que de lui donner raison. Le gros bon sens. Tragique. Il a regardé ses doigts pendant quelques secondes, s’est arrêté sur une cuticule tentante sur le pouce, a tenté de la réduire en miettes avec l’ongle de son index. Il a réussi. Puis il a poursuivi brièvement :
— Ouain.
Il est parti.
J'ai fait pareil.
5 commentaires:
11:13 à 12:17 : délice viscéral.
Oué,une finale totale.
KC a fait du mellotron
un instrument du ciel.
;)
C'est un beau mot, mellotron.
Parmi les plus beaux sons
de clavier.
Genesis a bien fait avec,
aussi.
Bises.
C'est ben vrai.
Bises itou, Yvan.
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