C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

3.2.14

GONE, GONE, THE DAMAGE DONE

Philip Seymour Hoffman.   1967-2014. 
 
Ça m'a fait de quoi quand j'ai lu la nouvelle.  Dommage.  Et triste.  Je l'aimais bien, lui.  Il avait une de ces voix.
 



6 commentaires:

Nancy a dit…

Partage de peine.

manouche a dit…

Sa voix ! il la jouait suraiguë dans le rôle magnifique de Truman Capote. Certains clichés font penser à un vieillissement artificiel de Di Caprio !

Blue a dit…

Je l'aimais bien, moi aussi...

s.gordon a dit…

:/

Mistral a dit…

L'autre jour, au Bunker, avec Emcée. Je revenais de pisser et elle allait me raser. M'est venu à l'idée de lui demander si elle était au courant, pour PSH. Which of course she was, ché pas comment elle s'y prend, elle n'a pas de télé et pas de Tweeter et pas de FaceBook et pas de temps consacré au mémérage social, mais rien ou presque ne lui échappe, jamais, chu bien placé pour le savoir. J'y ai dit c'est bizarre, tu sais, d'habitude je sens rien de spécial quand une star pète au frette, mais lui ça m'a fait de la peine, ché même pas pourquoi. Quelques secondes ont passé en silence, trois ou quatre, et elle a rétorqué: Moi aussi! Moi non plus...

On a jasé davantage, échangé nos impressions sans pression, elle lavait le miroir et je vidais l'aspirateur, on réfléchissait à voix haute, ce qu'on appelle brainstorming en bloke administratif ou remue-méninges en OQLF insignifiant, mais qui est dans les faits un processus précieux, sans prix, possible uniquement entre deux amis ayant appris à risquer d'énoncer des fragments de pensée inachevés sans danger ni besoin de se protéger, sachant que chacun nourrit l'autre et qu'ensemble ils enrichissent leur réflexion.

Ce qu'on s'est dit? Peu de choses, en vérité, qui sembleraient triviales et convenues s'il s'agissait de les transcrire. Son âge. Ses trois jeunes enfants. Son poids. Ses cheveux blancs. Capote. Ses cheveux roux. Le peu qu'on en avait vraiment vu, le peu qu'on en savait vraiment. L'aiguille dans son bras. Finalement, et rapidement, sans le dire, on a compris qu'on se demandait seulement pourquoi ce cas-là nous avait fait de la peine, et on a parlé d'autre chose. Je crois qu'il nous suffisait de savoir que l'inexplicable émotion était partagée.

Aujourd'hui, découvrant sans grande surprise que notre prochissime amie Sandy la partage aussi, j'ai pris sur moi de torcher ce comm un tantinet torturé en mon nom et celui d'Emcée, absente. Elle me corrigera en revenant, le cas échéant.

RIP: PSH...

s.gordon a dit…

J’ai lu ton commentaire au retour d’une virée de 35 heures, et c’était juste après le chant du coq. J’ai fait oooh, quatre paragraphes. Je l’ai lu doucement. Que du beau pour l’aorte. De l’oxygène. Je lève mon verre de Moskovskaya frette à votre cœur chaud, à Emcée et à toi, ainsi qu’aux ceuses et aux celles qui ont eu une pensée sentie et émue - et qui ont réfléchi sans vouloir déduire. Avec tendresse et entrailles, ouais.

Faut croire qu'il jouait singulièrement bien, hein.