C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

28.1.09

PANACHE

Demandez-moé pas c'que j'faisais sur chassequébec.com.

Mais j'suis tombée sur ça. Ayoye, que ça m'a fait.







Kesse-tu veux. On a un coeur ou en n'en a pas.

Paraît que c'est ça la vie.

22 commentaires:

Gomeux a dit…

Bon, ben, j'imagine qu'il ne le refera plus, hein?
Ça devait lui gratter en tsour du panache.
Oubedon y était en rut pis il a décidé de charger cet orignal géant en prenant bien soin de viser ses pattes géantes.
Mon père m'a déjà raconté avoir vu un buck charger un truck de bois ben loadé qui descendait une côte.
Parait que le buck à pas gagné.

s.gordon a dit…

Vrai? Ouin. Y'avait de l'ambition, le bonhomme, on ne peut pas lui enlever ça. Moyen ça, comme mort, pour la coupe chez le boucher.

N'empêche que ça me retourne. Ouais.

Comme une tranche de steak dans une poêle beurrée.

Hostiefi.

Nina louVe a dit…

Torbiche! c'est pas du cinéma. méchante scène comme tu dis S.Gordon. ouf !

le pire pour la belle bête, c'est que ça a du être un brin long avant de prendre le dernier petit respire.

y'a de la poésie même dans le bois, sous ton oeil entouka.

s.gordon a dit…

Je me demande combien de temps y'é resté amanché d'même.

Anyway.

Gomeux a dit…

Ouais, c'est vrai, le buck qui chargeait les trucks loadés de bois.
Il est même pas mort sur le coup, c'est le cas de le dire.
Mon père était en beau calisse parce que les gardes-chasses l'ont laissé crever sur le bord du chemin.
Les coyotes ont dû s'en occuper...

Comme pour notre ami(e) ici d'ailleurs.
Pense qu'il soit resté ben ben longtemps comme ça tout seul.
Oh oui, ça sent le coyote, le loup même.

Ché pas pourquoi, je pourrais en parler longtemps d'orignal.
Ça me touche.
Ça me manque itou, ces grosses bêtes.

Mek a dit…

Y a surtout de la poésie, dans le bois.

Vieille joke, rapportée par Hem, je crois. Je vous la fais en angliche, mais une fois n'est pas coutume.

— You still a poet, Jack ? I hear there ain't much money in poetry.
— There ain't much poetry in money either.

s.gordon a dit…

Issu d'une famille de chasseurs, Gomeux? Ça partait deux-trois semaines, l'automne, avec du De Kuyper, du lait Carnation pis des conserves de boeuf salé? Ça revenait avec un buck dans' boîte? À moins que tu ne sois un chasseur toi-même?

Le premier orignal - vivant - qu'il m'ait été donné de voir de mes yeux vus, c'est en Gaspésie v'la deux ans. Sur le bord du chemin. Je suis sortie du char, doucement, pis je l'ai regardé s'éloigner tranquillement-pas vite dans le bois. Ça valait douze rochers percés. Mais mets-moi pas une 30.06 din mains, j'saurais pas quoi faire avec. Pas devant une belle bête de même, en tout cas :)

s.gordon a dit…

Cette pauvre bête est effectivement l'auteur de saprés beaux vers.

Éric, t'as raison. Pour le bois.

"Si on regarde attentivement et longuement une histoire drôle, elle devient de plus en plus triste." 'Tain, c'est de qui, ça, déjà? Aaah, maudites anesthésies...

Inukshuk a dit…

Moi, ce qui me vire à l'envers, c'est deux cerfs dont les bois sont entremêlés pendant un combat.

Et ils finissent pas crever de faim, les deux têtes soudées stupidement l'une à l'autre.

J'ai essayé sans succès de trouver une image semblable pour vous la donner en lien.

s.gordon a dit…

Diantre. Étrange sort.

Inukshuk a dit…

J'ai finalement une photo montrant une scène semblable.

J'ai googler "deers + woods + intertwinded (!)".

http://www.slugshooting.com/sitebuildercontent/sitebuilderpictures/deer-duel.jpg

s.gordon a dit…

Ouain.

C'est quelque chose.

On est loin de Walt Disney.

Flash Gordon a dit…

La nuit venue sur Saint-Panache
Au bar des cornes de vache
Tu m’as servi sans prétention
Ton regard noir sur mon houblon
Et sans mot dire nous nous aimions
Aucun panache à l’horizon

Saint-Panache, wd-40

Le titre de cette publication évoque pour moi cette jolie chanson. Mais, ça me rappelle aussi l'école primaire: le père d'un copain de classe venait à chaque automne avec une carcasse ensanglantée d'un orignal dans son pick-up, il venait montrer fièrement sa victime. Le chasseur hirsute au regard hagard, debout dans son truck pose pour la postérité. Merci pour ce voyage dans le temps! Bonne journée!

Gomeux a dit…

Nah, chu pas chasseur pour deux cennes.

C'est juste qu'à force de travailler dans le bois, tu développes des liens, hein?

Bon, faque, j'ai fait mon enquête.
Voilà ce qui est arrivé.

Nous sommes ici en présence de la carcasse d'une jeune femelle, une génisse même.
Probablement qu'elle a été séparée de sa mère par quelques individus de races canines, et qu'elle a tenté de se sauver.
Sauf que voyez-vous, c'était l'hiver.
En tentant de passer entre deux arbres pour faire lâcher prise à l'animal qui lui mordait la fesse, elle s'est coincée.
La neige et la meute l'ont empêchée de reculer et se déprendre.


On voit bien que c'est arrivé l'hiver parce que les photos ont été prises au printemps.
Yenk à vouère, on voué ben.

s.gordon a dit…

Pas de quoi pour les souvenirs, Gordon. (On dirait que je fais un monologue) Euh. Flash. Flash Gordon. (On dirait que je parle à un super héros). Flash Gee? Yo Flash. Okay. Flash Gordon, c'est-tu ça ton p'tit nom? :)

Merci Guillaume pour l'enquête. Je voué mieux maintenant.

helenablue a dit…

Moi , ça me fait froid dans le dos ! Bouh ! Et l'explication de Gomeux ..
La nature aussi est cruelle !

Gomeux a dit…

Ouais, la nature est cruelle, mais c'est moins sauvage que de prendre des ti-culs de cinq ans, les mettre dans des bâtisses en béton 20 ans de temps pour leur éducâââtion, pis après ça de les sacrer dans une usine ou un cubicule pour le reste de leurs jours en attendant qu'ils meurent.
Tout ça en leur fournissant de la pâte dentifrice bourrée de déchets toxiques, de la junk food, de l'aspartame, des vaccins au mercure, de l'eau aux bpc, des antidépresseurs au pétrole des chips au vinaigre et le super bowl pour les divertir un brin.
Parfois même, ils deviennent chasseurs avec des sentiments et attendent que le chevreuil aie fini de se mettre pour l'abattre.
Oh yeah!
Vivement avoir un coyote au cul.

s.gordon a dit…

Sacrament.

s.gordon a dit…

Désolée pour le sacre. Jeul sais, c'est pas beau. Mais ça va être ça pareil.

Gomeux a dit…

Si on peut pus sacrer icitte, moué jsacre mon camp d'icitte.

Venise a dit…

C'est franchement ma semaine orignal. Et j'ai encore jamais eu de semaine orignal de ma vie. J'en entends parler ici après en avoir vu un, juste sous mes yeux vu. Un égaré, c'est sûr, d'après mon chum. On a beau habiter un mini-bois en haut d'une colline, c'était pas sa place. Mais il le savait pas lui. Il avançait doucement, c'est dans sa nature oui d'avancer doucement mais encore plus avec des pattes qui poussent la neige qui revolent autour de lui. Laissez-moi vous dire qu'il avait du panache, même sans panache.

Marc et moi, on le suivait, se déplaçant aussi lentement que lui, d'une fenêtre à l'autre, respirant à peine, osant pas penser trop fort, des fois que ça émettrait des ondes de télépathie et qu'il les aurait pas reçu en sympathie.

Mais on n’a pas l'âme chasseuse, et ça on l'a prouvé hors de tout doute possible, parce qu'on a même jamais pensé à le pourchasser avec notre nouvel appareil photo. Les images restent à se développer dans notre tête. Ce que je fais maintenant. C'est que moi, j'étais derrière mon portable, j'ai levé la tête pour laisser tomber mon regard dehors, et quand je l'ai vu ça m'a donné un petit choc, parce que ça ressemble à rien d'autre qu'un orignal, un orignal.

s.gordon a dit…

Là-dessus, on ne peut pas t'obstiner, Venise :)