Trois témazépams, et je file tout droit au pieu. J'sais pas quel innocent m'a refilé la crève - mais si je le vois, je lui réserve une quantité de glaire verdâtre que je le lui offrirai par un bouche à bouche s'il le faut. Et ne manquerai pas ma shot.
"Attache-toi au ras le cou," comme dit souvent ma grand-mère soucieuse de notre insouciance, cette super woman qui en a vu des tragédies du haut de ses 83 ans. Mari qui s'éteind en 1982. Fils qui met fin à ses jours en 1988 - et quelques minutes plus tôt à ceux de sa blonde. Pour des raisons obscures. Front page d'Allô Police, photographies à l'appui - c'est-tu pas écoeurant, ça. Quatre ans plus tard, son aînée décide d'aller les rejoindre. Lui ai demandé, un jour, à cette superwoman toujours souriante - les yeux pétillants mais fatigués - qui est tough sans bon sens : "Comment tu fais, grand-m'man?" Elle n'a pas pris de temps pour répondre - comme si c'était une évidence pour elle : "Les morts sont morts. Moi je m'occupe de mes vivants." Ça m'en bouche un coin à chaque fois que j'y pense.
Rita, you rule.
1 commentaire:
J'va's m'rappeler de c'te philosophie moé-too.
Sûr que ça pourrait me servir un jour.
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