J’ai câlé off ce matin. C’est rare que je fais ça parce que je suis une fille bien élevée - à moitié par un père sévère, une mère manquante et une famille d’accueil ousse que t’avais pas intérêt à niaiser – mais là, je filais pas pour déplacer mon cadavre de corps dans un lieu public. J’ai beau avoir une toux creuse et glaireuse, les intestins imprévisibles et l’œsophage qui travaille à l’envers, je me sens un tantinet coupable. J’suis d’même des fois.
Quand je me tiens à la verticale, on dirait que c’est moins pire. Je me dis que tant qu’à ne pas dormir, aussi bien me tenir proche de la salle de bain. Je n’ai pas de laptop – on s’entend – mais je me tiens quand même au bout du corridor, à sept ou huit enjambées rapides. Et je rumine.
Je regarde mon chat qui regarde dehors. Je regarde les affaires empilées sur mon bureau, les kleenexs qui ont rebondis de ma poubelle, la pile de lavage pas pliée qui traîne sur mon divan pis la seule chose que j’ai la force de faire, c’est rien. Mais pas totalement rien. Pas le rien du vrai rien. Je clique sur ma souris, je lis des affaires et je bizoune sur mon blog en toussant sur le clavier.
OSTIE DE BLOG À MARDE ! ON EN PERD-TU, DU TEMPS, LÀ-DESSUS ?
On le sait, et puis on y revient. C’est-y une maladie mentale ? Un stade freudien pas réglé ? Une thérapie qui coûte pas cher ou une maudite manie ? Pis là, tu te dis : ouin. C’est-y un passe-temps qui va me passer ou ben une affaire qui va me rester ? Watch-toé. Tu veux pas que ça devienne une patante à la première personne du singulier, un déversoir de sentiments mal digérés, un journal intime avec des photos de Patrick Swayzé.
Woupe-laï… J’ai le tourni. Faut pas que je m’excite. Je vais vider ma poubelle - tranquillement pas vite – parce qu’elle m’écoeure, pis je vais essayer d’être productive selon les moyens du bord qui ne sont pas forts forts.
J'ai-tu dit : « Vider ma poubelle ? »
Ostie.
C’est-y à ça qu’y sert, mon blog ?
OK. Ça va faire, Gordon ! (Je me parle des fois.) (En général, je reste polie.)
Zyeute-donc ton agenda, pour voir tout ce que t’as à faire ! (Ah ben bout de viarge!)
OSTIE D’AGENDA DE MARDE DE CUL DE CHRIST !
Le gars qui a inventé, ça, hein, y doit-tu être content de sa shot ? Il doit se bidonner avec Joe post-it, à se dire « On les a-tu eus, tu penses ? »
Quand je me tiens à la verticale, on dirait que c’est moins pire. Je me dis que tant qu’à ne pas dormir, aussi bien me tenir proche de la salle de bain. Je n’ai pas de laptop – on s’entend – mais je me tiens quand même au bout du corridor, à sept ou huit enjambées rapides. Et je rumine.
Je regarde mon chat qui regarde dehors. Je regarde les affaires empilées sur mon bureau, les kleenexs qui ont rebondis de ma poubelle, la pile de lavage pas pliée qui traîne sur mon divan pis la seule chose que j’ai la force de faire, c’est rien. Mais pas totalement rien. Pas le rien du vrai rien. Je clique sur ma souris, je lis des affaires et je bizoune sur mon blog en toussant sur le clavier.
OSTIE DE BLOG À MARDE ! ON EN PERD-TU, DU TEMPS, LÀ-DESSUS ?
On le sait, et puis on y revient. C’est-y une maladie mentale ? Un stade freudien pas réglé ? Une thérapie qui coûte pas cher ou une maudite manie ? Pis là, tu te dis : ouin. C’est-y un passe-temps qui va me passer ou ben une affaire qui va me rester ? Watch-toé. Tu veux pas que ça devienne une patante à la première personne du singulier, un déversoir de sentiments mal digérés, un journal intime avec des photos de Patrick Swayzé.
Woupe-laï… J’ai le tourni. Faut pas que je m’excite. Je vais vider ma poubelle - tranquillement pas vite – parce qu’elle m’écoeure, pis je vais essayer d’être productive selon les moyens du bord qui ne sont pas forts forts.
J'ai-tu dit : « Vider ma poubelle ? »
Ostie.
C’est-y à ça qu’y sert, mon blog ?
OK. Ça va faire, Gordon ! (Je me parle des fois.) (En général, je reste polie.)
Zyeute-donc ton agenda, pour voir tout ce que t’as à faire ! (Ah ben bout de viarge!)
OSTIE D’AGENDA DE MARDE DE CUL DE CHRIST !
Le gars qui a inventé, ça, hein, y doit-tu être content de sa shot ? Il doit se bidonner avec Joe post-it, à se dire « On les a-tu eus, tu penses ? »
M'en va t'évacuer ça, moi, cette tite voix-là.
5 commentaires:
C'est normal et littérairement acceptable de parler de ses vidanges le lundi. C'est le jour de La P'tite vie.
Sur ma rue, le camion à vidanges passe entre 16 et 19 hres. Officiellement parlant, je suis censée aller mieux.
J'ai failli courir après le gars pour lui dire qu'il était pas mal roff avec mes vidanges, mais je l'ai laissé faire.
Je rêvais d'être vidangeur quand j'étais jeune pour trouver toutes sortes de merveilles...
Quand j'ai vu c'était quoi la job, j'ai laissé faire.
Mes vidanges passent demain matin. J'espère que les ivrognes, cette nuit, ne joueront pas avec mon bac.
Gomeux a un ben bon remède...
Butch: dans Vautour, j'arguais que l'écrivain est vidangeur anyway, ou bag lady. Je le pense toujours.
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