
Sinistre carnaval estival. Et j’en ferai partie cette année.
Plus à l’ouest, on appelle ça la fête du Canada.
Le Canada day.
(M’en fous que ça prenne une majuscule, moi j’en mets pas.)
Par ici c’est le jour D.
Pour déménagement.
D pour damnation :
« Sacrament de colice de tabarbak! Kessé qui font qu’y’arrivent pas? J’ai dit huit heures hostie. Huit! Pas neuf, pas onze. Huit! »
D pour diable :
« Hein? Comment ça y’en n’a pas dans le truck? Pas de diable? Heille, on est dans’ marde. »
D comme dans dégonflard :
« Je pense que j’ai une gastro, je pourrai pas venir t’aider à ton déménagement.»
D comme dans décimètre :
« Y reste-tu un peu de place pour un bureau,un bicycle pis une couple de boîtes? »
D comme dans déconseiller :
« Descendre le frigidaire cul par-dessus tête, c’est pas une ben bonne idée… »
D comme dans défaitisme :
« Je te le dis, moi : ton bureau passe pas dans l’angle de l’escalier. »
— Pas-capable, je le connais pas. Connais-tu son petit frère Essaye?
D comme dans déféquer :
« Où sé que t’as paqueté tes rouleaux de papier de toilette? »
D comme dans déficit :
« Hein? C’est ben cher, louer un crisse de cube un premier juillet! »
D comme dans direct :
« Ôte-toé d’din’ jambes, sacrament! »
D comme dans déglingué :
« C’est pas de ma faute, ça m’a glissé d’din mains! »
D comme dans dégoûté :
« Pas un troisième étage? Saaacraaament. »
D comme dans dégustation :
« Ouin ben ‘est pas mangeable la pizza dans ton nouveau quartier! »
D comme dans délation :
« Roger a échappé ton miroir din marches : sept ans de malheur, pauvre toé! »
D comme dans delirium tremens :
« On achève-tu qu’on se la boive cette petite bière-là? »
D comme dans déluge :
« Méchante ondée, hein. Tu monteras le chauffage au boutte, c’est toutte. »
D comme dans deltoïde :
« Y’é ben pesant ton sacrament de bureau! »
— Je le sais.
— Y’en a en mélamine sur Kijiji…
— M’en crisse. Je l’aime, mon bureau. Les Advils sont sur mon bras.
D comme dans démerdard :
« Heille, je pense à ça : ton bureau, on devrait l’attacher avec de la corde pis le tirer jusqu’au 3e. »
D comme dans démissionnaire :
« T’es malade toé crisse! Fais-le tu-seul mon grand. »
D comme dans dépôt :
« Ah, t’avais numéroté tes boîtes? Bah. ‘Sont toutes dans le salon, ça t’occupera demain matin. »
D comme dans despotique :
« Heille, heille! Fais-le toi-même si t’es pas contente! »
D comme dans dessin :
« Ça rentre pas, ça rentre pas. Faut-tu que je te fasse un dessin, crisse? »
D comme dans diagnostic :
« Un voyage pis ça devrait être assez. J’étais un vrai champion de Tetris, moi. »
D comme dans dialogue :
« Je te l’avais dit de vérifier si y'avait un diable dans le camion. »
— Heille, commence pas! »
D comme dans diffamation :
« Elle a loué un seize pieds cube, hostie. Crisse d’épaisse : c’est un vingt pieds cube qu’il aurait fallu. Pas fort, la fille… »
D comme dans diplôme :
« Ça prend pas un doctorat en mathématiques sacrament, je te le dis que ça passera pas! »
D comme dans dénouement :
« Sylvain a vomi dans tes plantes. Le Red Label était de trop.»
Hostie que j’hayis ça, déménager.
Mais c’est un mal pour un bien.
Sept et demi.
Pour le prix d’un quatre et demi dans Villeray genre, ak des (colice de) pièces doubles.
J’aurai mon fuckin’ own bureau fermé.
Attenant à la cuisine.
Je pourrai partir une sauce à spag, un bourguignon, un rôti de porc, name it, en bizounant sur mes affaires.
Checker de temps en temps.
Brasser.
Goûter pour ajuster.
Me faire du café.
Ou fouiller dans le tiroir du bas et me commander un chow mein au poulet.
Troisième d’un triplex.
Si y’en a un qui me pioche su’a tête, ce sera jos-pluie-battante et personne d’autre.
D pour damnation :
« Sacrament de colice de tabarbak! Kessé qui font qu’y’arrivent pas? J’ai dit huit heures hostie. Huit! Pas neuf, pas onze. Huit! »
D pour diable :
« Hein? Comment ça y’en n’a pas dans le truck? Pas de diable? Heille, on est dans’ marde. »
D comme dans dégonflard :
« Je pense que j’ai une gastro, je pourrai pas venir t’aider à ton déménagement.»
D comme dans décimètre :
« Y reste-tu un peu de place pour un bureau,un bicycle pis une couple de boîtes? »
D comme dans déconseiller :
« Descendre le frigidaire cul par-dessus tête, c’est pas une ben bonne idée… »
D comme dans défaitisme :
« Je te le dis, moi : ton bureau passe pas dans l’angle de l’escalier. »
— Pas-capable, je le connais pas. Connais-tu son petit frère Essaye?
D comme dans déféquer :
« Où sé que t’as paqueté tes rouleaux de papier de toilette? »
D comme dans déficit :
« Hein? C’est ben cher, louer un crisse de cube un premier juillet! »
D comme dans direct :
« Ôte-toé d’din’ jambes, sacrament! »
D comme dans déglingué :
« C’est pas de ma faute, ça m’a glissé d’din mains! »
D comme dans dégoûté :
« Pas un troisième étage? Saaacraaament. »
D comme dans dégustation :
« Ouin ben ‘est pas mangeable la pizza dans ton nouveau quartier! »
D comme dans délation :
« Roger a échappé ton miroir din marches : sept ans de malheur, pauvre toé! »
D comme dans delirium tremens :
« On achève-tu qu’on se la boive cette petite bière-là? »
D comme dans déluge :
« Méchante ondée, hein. Tu monteras le chauffage au boutte, c’est toutte. »
D comme dans deltoïde :
« Y’é ben pesant ton sacrament de bureau! »
— Je le sais.
— Y’en a en mélamine sur Kijiji…
— M’en crisse. Je l’aime, mon bureau. Les Advils sont sur mon bras.
D comme dans démerdard :
« Heille, je pense à ça : ton bureau, on devrait l’attacher avec de la corde pis le tirer jusqu’au 3e. »
D comme dans démissionnaire :
« T’es malade toé crisse! Fais-le tu-seul mon grand. »
D comme dans dépôt :
« Ah, t’avais numéroté tes boîtes? Bah. ‘Sont toutes dans le salon, ça t’occupera demain matin. »
D comme dans despotique :
« Heille, heille! Fais-le toi-même si t’es pas contente! »
D comme dans dessin :
« Ça rentre pas, ça rentre pas. Faut-tu que je te fasse un dessin, crisse? »
D comme dans diagnostic :
« Un voyage pis ça devrait être assez. J’étais un vrai champion de Tetris, moi. »
D comme dans dialogue :
« Je te l’avais dit de vérifier si y'avait un diable dans le camion. »
— Heille, commence pas! »
D comme dans diffamation :
« Elle a loué un seize pieds cube, hostie. Crisse d’épaisse : c’est un vingt pieds cube qu’il aurait fallu. Pas fort, la fille… »
D comme dans diplôme :
« Ça prend pas un doctorat en mathématiques sacrament, je te le dis que ça passera pas! »
D comme dans dénouement :
« Sylvain a vomi dans tes plantes. Le Red Label était de trop.»
Hostie que j’hayis ça, déménager.
Mais c’est un mal pour un bien.
Sept et demi.
Pour le prix d’un quatre et demi dans Villeray genre, ak des (colice de) pièces doubles.
J’aurai mon fuckin’ own bureau fermé.
Attenant à la cuisine.
Je pourrai partir une sauce à spag, un bourguignon, un rôti de porc, name it, en bizounant sur mes affaires.
Checker de temps en temps.
Brasser.
Goûter pour ajuster.
Me faire du café.
Ou fouiller dans le tiroir du bas et me commander un chow mein au poulet.
Troisième d’un triplex.
Si y’en a un qui me pioche su’a tête, ce sera jos-pluie-battante et personne d’autre.
36 commentaires:
D comme délicieux:
un crisse de bon texte qui illustre bien la substantifique moelle du sinistre carnaval estival qui a été inventé par un gilbert rozon d'la location de camion....
Bon courage! J'haïïïs ça (euphémisme) déménager et je compatis emphatiquement. À titre préventif le jour du déménagement je te suggère de déjeuner au advil pis à bière ça sera fait!!! ;-)
amitiés flashgordoniennes
C'est pesant kle crisse dla mélamine.
Pis ça se déménage yenk une fois ou deux. Après ça fait crack.
Si le rez-de-chaussée est aussi grand que ton 3e et pour le prix d'un 5 et dmi pis qu'y est libre un moment donné, fais-moi signe.
On a pus de place icidans.
La marmaille grandie.
D pour Dire tout ce que nous avons tous un jour enduré (j'ai failli dire vécu !).
C'est si emmerdant un déménagement, mais on a des ailes (ça aiderait que les frigos en aient) parce qu'on va vers "mieux" pour soi. En tout cas, jusqu'à date, j'ai toujours été contente de quitter les lieux ... que je quittais. Et j'ai toujours eu une pensée recueillie et compatissante pour ceux pour qui ce n'est pas le cas. Pour eux, c'est Doublement et Diaboliquement Débile.
D barrrasse toué de tsa !
D comme dans Déprimant!
Accent Grave
http://www.youtube.com/watch?v=BAJVUs9-aRs
http://www.youtube.com/watch?v=7LIHWmQKBu4&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=VeTIU3EE1is
http://www.youtube.com/watch?v=s24wrXlA7nU&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=suwIhdHfHFA
http://www.youtube.com/watch?v=eCf60f_sAA0
http://www.youtube.com/watch?v=wGU-uP_8djA
http://www.youtube.com/watch?v=tqmid9MlFSw
http://www.youtube.com/watch?v=cLdF1al6AU4
http://www.youtube.com/watch?v=AQdXxVc0lgk
http://www.youtube.com/watch?v=ytVww5r4Nk0&feature=related
bise
la dépêche du midi s'encule grace aux nouvelles qu'elle invente, bise
http://www.youtube.com/watch?v=RHIIATt0BaM
n'appartiens à personne
dès que tu te ralies
ça part en couille
bise
http://www.youtube.com/watch?v=_kWJRmt1afs
D comme dithyrambique tant il est délicieux, drôle, décoiffant et diablement bien écrit!
Bon et aujourd'hui t'es bien installée et plus au C, comme calme?
Uhm??
Flash : Merci ;)
Gom : C’est noté :)
Venise : T’as raison :D
É. : Qui vivra D-voiera! ;P
Accent : Mouais. Fausskyfaut. :3
JiPi : Bon matin monsieur Finfin. :>
Blue : Euh. Pour l'instant c'est la demi-finale. C comme dans cartons. Citronnade. Cohérence. :D
soleil karmique de l'exema qui se gratte
tremble
s'invente une iddyle
acrobaties
- t'as vus les atomes, l'autre soir à la télé ?
- ouais.
- c'était quand même bien décrit, non ?
- chépas.
numéro un reprit une gorgée, et ne put s'empêcher de dire :
- me dit pas que ça t'a rien fait quand même, tous ces univers possibles qu'on possède en nous, toutes ces facultés, ces connaissances, ces pouvoirs qu'on pourrait faire notres, non ?
numéro deux essaya de trouver un truc, puis finalement se résigna :
- qu'est-ce que tu veux que j'y fasses, hein, exactement ?
"un" parût "interloqué".
- mais bon dieu!!! toutes ces portes qui s'ouvrent!!! la technologie, la conscience, aller plus haut, toujours, non ? un jour, nous trouverons le moyen d'exterminer la souffrance pour de bon!!! non ? et même la mort !!!
numéro 2 parut excédé un temps, comme "dérangé"....
- bon dieu de merde, ben vas-y, fonce si ça te chante! mais arrêtes de m'emmerder deux minutes aussi, avec ton espoir d'un mieux... "chier", non ???
numéro un dit :
- qu'est-ce que tu peux être négatif, des fois...
- merde.
c'est nul, mébon, y reste le rak N rale
http://www.youtube.com/watch?v=Ct9aBySJkRQ
pi chuis pas finfin, je bourre dans le mou et je me sens seul comme une flèche d'arbalète
http://www.youtube.com/watch?v=YoknBw5iQlc
bise aux souvenirs, si tu les rencontre encore. envoie leur tous mes témoignages.
dis leur bien que le respect n'est pas seulement qu'une notion de la racaille, qui est d'ailleurs des hommes, et même des femmes qui existent
bise
http://www.youtube.com/watch?v=nGsEt-qtOqs
http://www.youtube.com/watch?v=8O4o4MPSM5E
http://www.youtube.com/watch?v=Zdfjx9ufrNQ&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=mdBJYXihPIk&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=rPf7uPJ4wRU
http://www.youtube.com/watch?v=ThAWuoCV-C8
pour mimijudas et marie si elle a pas oublié
http://www.youtube.com/watch?v=BW3gKKiTvjs
tite soeur
prends ça :
http://www.youtube.com/watch?v=4W6Wlaiu20Q
bise
tite mère
http://www.youtube.com/watch?v=yIMI_f-ma5k&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=HyMgCLJWmLg&feature=related
Trop c'est comme pas assez hein. :)
Trop c'est comme pas assez hein. :)
Ce texte vaut 150$ au bas mot. Une semaine avant le 1er juillet. Je vais te chercher un gérant qui va te réclamer son 20% comme n'importe quel crosseur.
150 piass'? Une semaine avant le déménagement, ça se prendrait plutôt bien! ;)
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