Je déteste les lundis. Mais y va y avoir un lundi, en décembre prochain, qui ne sera pas un lundi ordinaire. La fin de l'automne sera sale, morne et grise. La neige, probablement pas arrivée encore. Mais je sens que ce show-là va durer longtemps et que les tounes ne seront pu arrêtables. Les guitares vont sonner gras, lourd et crade et c'est deux ou trois générations qui en redemanderont encore.
Je l'avoue, j'ai hâte. Comme quand j'ai vu Bashung deux soirs de suite. Pendant quelques secondes, tu te dis que t'aurais pu mettre ton argent ailleurs. À ben des places. Mais ça ne dure que quelques secondes parce que que tu te dis que ce qu'y se passe là, devant toi, tu peux pas le mettre de côté dans des REERS.
Des légendes vivantes, c'est drette ça.
6 commentaires:
Keep on rockin' in a free world!
Y'é pas encore grabataire, le vieux sacripant. Y keep rockin' en esti.
Ça donne de l'espoir. On peut vieillir sans devenir con.
Je te prouve ici que ça vaut la peine de lire et de remercier des gens qu'on ne connaît pas. Annecdote : en lisant ce billet, j'me suis soudainement pitchée sur le réseau admission dans le but de m'acheter un billet. Je l'aime beaucoup aussi, Neil. Finalement, j'ai laissé tomber.
Le lendemain, je raconte à ma collègue que j'ai failli me procurer un billet pour Young. Elle me demande si je suis vraiment fan. Ben oui ! Tu parles !
Ce matin, en arrivant à mon bureau, j'avais un CD sur ma chaise, avec un p'tit mot : « Un cadeau d'anniversaire en retard. Merci de ta belle amitié. C'est précieux. J.»
Massey Hall 1971. Live !
Disc 03, sorti en 2007. Je l'écoute en c'moment. Ça t'mouille une joue ou deux.
Merci Miss Gordon.
J'ai oublié de dire qu'elle me l'a donné, ce coffret, car elle n'aime pas la voix de Neil...
Ça mouille une joue sur deux pis l'autre moitié du temps, ça met la pêche.
Jolie anecdote. Vraiment. J'aime ça.
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