Chacun y va de son analyse sur le débat des chefs. Même le Journal de Montréal s’est réservé un petit coin de la page frontispice pour la chose. Une petite affaire, dans le coin supérieur gauche, rien de bien imposant parce que ça aurait détrôné le photomontage de Julie Couillard et de sa superbe citation bordée d’une véritable bulle de bande dessinée « J’ai été très douce avec lui ». On s’en tabarnak-tu , de Julie Couillard?
Je l’avoue en toute honnêteté, je suis quasi nulle en politique. Je me laisse un « quasi » parce que bon, y’a pire que moi. Si vous me flanquez au beau milieu d’une table ronde de recherche sur les politiques en matière d’adoption internationale, je vais me mettre à réciter des versets sataniques dans la langue d’Elisabeth May - l’écume au bord des lèvres - me renverser du café bouillant sur la tronche et égrainer des verres en stirofoam pour ne pas sombrer dans un coma de stade 4. Mais me balancer par la fenêtre pour en finir avec ce cauchemar, ça non. Je resterais parmi les érudits, de peine et de misère, avec le souhait de devenir plus brillante en la matière.
Ce qui fait qu’à 20 heures, hier soir, j’étais assise devant la télé avec un gros bol de soupe aux légumes. J’étais presque excitée.
Je l’avoue en toute honnêteté, je suis quasi nulle en politique. Je me laisse un « quasi » parce que bon, y’a pire que moi. Si vous me flanquez au beau milieu d’une table ronde de recherche sur les politiques en matière d’adoption internationale, je vais me mettre à réciter des versets sataniques dans la langue d’Elisabeth May - l’écume au bord des lèvres - me renverser du café bouillant sur la tronche et égrainer des verres en stirofoam pour ne pas sombrer dans un coma de stade 4. Mais me balancer par la fenêtre pour en finir avec ce cauchemar, ça non. Je resterais parmi les érudits, de peine et de misère, avec le souhait de devenir plus brillante en la matière.
Ce qui fait qu’à 20 heures, hier soir, j’étais assise devant la télé avec un gros bol de soupe aux légumes. J’étais presque excitée.
À 20 heures 32, je cantais.
À 20 heures 56, je dormais.
Entre temps, Stéphan Bureau a poussé une couple de craques - ce qui m’a fait marrer. Stéphane Dion, lui, me faisait pitié. Quelqu’un a compris le charabia d’Elizabeth May ? Et Jack ? Jack, y’é smatte. C’t’un bon Jack, Jack. Duceppe était à son aise. C’est ben sûr, y’en est pas à son premier débat. Pis l’autre, là, le cowboy amorphe et rétrograde, ben y’é amorphe et rétrograde.
À 20 heures 57, j’étais dans un coma de stade 4.
Mais je suis de bonne foi ! Je vais mettre ça sur le compte du cadran qui sonne à 4 heures et demi à chaque matin, des médocs que je mange à la pelletée et des oreillers qui me calaient les reins trop bien.
Anyway, j’sais déjà pour qui voter. C'est étrange... J'ai une sensation de dayjavou que j'arrive pas à replacer.
3 commentaires:
Je dormais pas pantoute, en c'qui me concerne. Je freakais sur le fait que c'est Harper qui avait presque toujours le dernier mot. Alors je me disais : asti ! les gens ne vont retenir que ses interventions ! J'suis dingue de même. Paranoïa stade 4 ;-)
Je te souhaite une vie sexuelle active et épanouissante, quitte à ne pas aller voter. Ce serait peut-être mieux pour tout le monde.
Les derniers mots d'Harper n'étaient pas très convainquants je trouve. Mais ça, c'est une autre histoire... :/ Moi je me disais : asti que ça va coûter cher pour rien ces élections-là.
Tiens, y'a un Joe-anonyme qui se pointe. Super ton blog.
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