28.9.09
DE LA LUMIÈRE
La bête lumineuse (Pierre Perrault, 1982)
Pour le visionner en entier (avec gros gin et amuse-gueule de corned beef), c'est par ici.
Lire aussi : Le biodrame perraldien, un texte de Stéphane-Albert Boulais.
Et euh. Pour savoir où vous procurer un permis de chasse, c'est là. Mais je force pas 'a game. Si c'est pour aller tirer à tire larigot, restez donc à la maison pour tirer parti de ce fabuleux film. Oh oh hé hein? ;)
Parce que la vie continue. Et nous autres avec.
27.9.09
COMME UN GROS VENT FRETTE
Pour en avoir, y'en avait.
Mais je ne les ai pas vues.
J'en ai marché une shot pourtant. Elles étaient là, tout autour. Y'aurait juste fallu que je lève ma tête un peu pour les voir.
Que je lâche la garnotte des yeux. Que j'enlève mon capuchon.
Et que je pense à autre chose.
Mais comment tu veux penser à autre chose?
Y'en a un que j'appréciais plus que l'autre... Mais trente-six ans tabarnak. Trente-six...
...
Quand.
Quand un écrivain.
Quand un écrivain n'arrive même plus à sublimer sa souffrance d'exister en se vouant à la seule chose qui le fasse se sentir vivant et singulier, c'est-à-dire... écrire.
Que lui reste-t-il crisse?
Nelly, Nelly.
* * *
Près de la Mastigouche, la connection passe mal. Ça m'a pris une demi-heure à télécharger la page d'un cyberjournal comme du monde. J'ai eu le temps de regarder les oiseaux dans la mangeoire à travers la fenêtre, d'aller me faire un refill de café moitié-lait moitié-crème, et de revenir m'asseoir devant l'ordinateur pour lire une phrase de quatre mots qui m'a rentrée dedans comme un dix-roues de pierres concassées en pleine descente.
Pierre-Falardeau-est-mort.
Un gros vent frette.
Frette.
Qui souffle à travers les murs et qui te pogne au coeur.
Frette comme dans les gros frettes de janvier.
J'étais dans l'asso et j'étudiais en cinéma. Ahhh. Le cinéma québécois, c'était mon dada. (Et ce l'est toujours, soit dit en passant.) Je me souviens de l'avoir raccompagné dans le stationnement, parce qu'il l'avait demandé : j'sais-pas-y'é-où-mon-char, et on avait jasé un peu lui et moi. Ouain. De tout et de rien, comme c'est possible de le faire en l'espace de cinq, dix minutes. J'avais joué la fille relaxe et pas impressionnée, et vous savez quoi, je crois que ça avait marché. Pourquoi? Parce qu'il était authentique et pas intimidant pour cinq cennes. Il était affable et sympathique. Souriant. Naturel. Drôle. J'ai dit quelque chose comme Salut! avant de tourner les talons et il m'avait souri, si gentiment que je m'en rappellerai toute ma vie.
24.9.09
18.9.09
VADE RETRO QUÉTAINAS
Bon. Astheure.
Je vous présente le plus beau chat du monde. Il s'appelle Léo, il va avoir sept ans le quatorze février (ouuuiiii je sais, c'est quioute hein) et il vous fait dire wawouaw-mawoaowow*. Non mais quelle bouille.
__
* Léo. Pfft. Un nom de merde, je sais.
15.9.09
QUARANTE MILLE ÉLÉMENTS
Quarante mille éléments.
Le ciel en contient davantage, mais ceux-là m'appartiennent.
* * *
L'automne arrive pis j'adore l'automne. C'est pas une saison morte l'automne. Nenon.
C'est comme le printemps, mais à l'envers. C'est une métamorphose, un passage. Mais c'est pas morne ni glauque. Lâchez-moi les troubles affectifs saisonniers, les quand-arrive-l'automne-les-dépressions-bourgeonnent...
L'automne c'est beau okay?
L'automne, c'est le rut de bon nombre d'animaux.
C'est les labours aussi.
C'est les arbres qui se préparent à leur dormance, et à leur future production de bourgeons.
Nah. Qu'on ne vienne pas me faire chier avec l'automne en tant que saison morte.
Y'a rien de mort dans cette saison-là.
12.9.09
A FEEL-GOOD SONG
A feel-good song ça. Malgré les paroles. A feel-good song du genre su'l-bord-d'un-zinc-en-plein-après-midi, pendant-que-les-gens-se-promènent-en-Bixi-du-Vieux-Port-à-la-Petite-Italie. Uhm. Me semble que je demanderais au gars de monter le son.
4.9.09
TRENTE POURCENT
Bon. Une affaire de réglée.
Fac. Astheure.
(Visez ma logique mathématique)
En attendant la prochaine catastrophe, savourons et vivons. On sera plus en forme quand elle arrivera.
1.9.09
LE DEGRÉ ZÉRO DE LA MODE
« Pis? »
— Pis quoi?
— As-tu trouvé quelque chose de ton goût?
— Bah. Pas vraiment. Y'a des drôles d'affaires dans les magasins ces temps-ci. Les couleurs, les coupes. C'est vraiment étrange.
— Ah bon, tu trouves?
— Ouain. Anyway. As-tu faim? J'ai le goût de manger du steak. Un crisse de gros steak saignant.