Moi j'ai à rien à dire ces temps-ci fait que je me ferme la bouête, mais n'empêche que je lis ou que je regarde, que je zyeute et que je braque à tou'é matins, et ce gars-là, mine de rien, poste quotidiennement depuis j'sais pus combien de temps, ouais, il est d'ailleurs entrain de nous habituer à un sapré beau débit de prises de vue hein, de mots, de quinze secondes de vidéos qui en envoient plein la gueule à chaque matin. Ça suppure ses affaires, ça s'éjecte, ça expulse et ça s'éploie, comme de la grêle sucrée en période de carême ou un halo acéteux en plein soleil printanier. Y'a un gros grain de pluie frette aidé du vent qui glisse le long d'un câble électrique, là, drette là dans la rue déserte quand je regarde par la fenêtre à ma gauche, là où le temps gris et froid et plate inflige peut-être un peu, pendant que lui capture des affaires pas piquées des vers, là où la beauté de l'oeil ravit - et le débit sévit.
Pis moi ben, yé m'en réjouis.

Eh oui. C'est du Gomeux.