C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.
La vraie nature de Bernadette (Gilles Carle, 1972)
CARLE, Gilles, réalisateur, producteur, scénariste (Maniwaki, 1929). Après des études à l'École des beaux-arts de Montréal (1945), il semble d'abord se destiner aux arts visuels et à la littérature. Il est, d'ailleurs, l'un des fondateurs des éditions de l'Hexagone avec, entre autres, le poète Gaston Miron. Au tout début des années 60, sa carrière bifurque du côté du cinéma alors qu'il réalise, à l'ONF, une série de courts métrages documentaires. Mais c'est plutôt la fiction qui l'intéresse.
Coulombe, Michel et Marcel Jean, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, 1991, pp.78-79.
Y'a que toi pour me faire rire avec une énumération allant de Marie Laberge aux gras trans. Tu le sais hein, j'ai toujours fantasmé une rencontre perverse entre deux allées de bouquins poussiéreux. Ça doit être pour ça.
J'ai mangé des Advil Liqui-Gels, mais j'ai vu tout éblou pendant une heure. Pas plus avancée, je n'y voyais plus rien.
Ouain ben checke le titre, tu vas comprendre pourquoi : Confession sexuelle d'un anonyme russe. Je l'ai lu en deux heures.
P.S. Ce soir, j'ai appris que Kafka pensait que l'artiste était né pour refuser les relations interpersonnelles, et qu'il était suicidaire. Ça fait que je me suis rasée la corolle pour ce décembre qui prend, mais qui ne rend pas. Qu'est ce que t'en dis? J'aurais pas dû tu penses?
À propos de ton message d'hier, au téléphone. Je ne m'en souviens plus trop... mais c'était genre Woodford Woodford Woodford! C'est vrai que ça se place bien dans une conversation. Je tâcherai de m'en rappeler, je te jure.
D'abord, je ne sais pas si Dieu existe. Il ressemble peut-être à Lothaire Bluteau (mmm), dans Jésus de Montréal. Secundo, as-tu acheté des bas de nylon pour les femmes de ménage?
Anyway.
Quand tu reviendras de Playa Del Carmen on s’en reparlera.
Si je m'en souviens.
Pis faut pas m'en vouloir si je m'en souviens pas. J'ai le printemps à l'envers.
Je déteste manger des légumes. Ça m'écoeure. Si ma soeur n'était pas morte en dessous du viaduc de la Concorde en 2006, avec ma mère, je continuerais à lui refiler ma portion en cachette. Elle aimait ça elle, les légumes.
Faut dire que dans ce temps-là, on en mangeait des vrais. Avec ma mère, il n'était pas question de manger des légumes congelés ou en conserve. Elle a été élevée sur une ferme, ça doit être pour ça. Mon père, lui, ne voit pas la différence. Les vrais des faux. Il me dit Mange tes légumes c'est bon pour la santé. Et quand je lui dis que ça goûte rien sauf le congélateur, il me répond la même chose à peu de choses près. En ajoutant une ribambelle de sacres : Mange-les tes colice de légumes, tabarnak!
— T'en manges pas toi, p'pa?
Mon père ne mange pas de légumes. Sauf peut-être la cole slaw qui vient avec la cuisse rôtie de chez Poule Express. Ça doit être pour ça qu'il ne me croit pas quand je lui dis que ses légumes goûtent le congélateur.
— T'as déjà mangé ça du congélateur, toé? Moé dans mon temps, y'en n'avait même pas de congélateur!
Et c'est parti. Il enchaîne sur moé-mon-gars-je-marchais-trois-milles-pour-aller-à-l'école, et aussi sur dans-mon-temps-y'en-n'avait-pas-de-tévé-on-allait-jouer-dewor!
Je comprends ça p'pa. Mais j'te parle pas d'école ou de télévision là. J'te parle de la gibelotte de légumes en petits cubes combinée au givre dégueulasse du congélateur. C'est de la macédoine, ça?
Voyant mon air incrédule, il ajoute :
— Quand tu seras un homme, tu décideras si t'en manges ou pas. En attendant, mange tes légumes.
Je regarde mon assiette.
Pis je réponds :
— M'en fous de la tévé, moi. Pis je préfère aller jouer dehors. Tes légumes, tu les mangeras.
J'ai ri. Ça m'a fait penser au voyage de Laliberté.
Chuis tombée là-dessus parce que ça me tentait d'en lire un bout moi aussi, mais il-ne-me-reste-plus-qu'une-petite-édition-frette-de-1992, tordue-et-laitte, avec-des-barbeaux-cégépiens, du-pliage-de-pages-pis-du-papier-plate. :)
Une belle idée trouvée iciet là, chez des gens dont j'apprécie l'humanité honnête et la personnalité.
Masters of War de Bob Dylan.
Chantée par Eddie Vedder v'là longtemps, à l'époque où je l'aimais bien.
Masters Of War
Come you masters of war You that build all the guns You that build the death planes You that build the big bombs You that hide behind walls You that hide behind desks I just want you to know I can see through your masks
You that never done nothin' But build to destroy You play with my world Like it's your little toy You put a gun in my hand And you hide from my eyes And you turn and run farther When the fast bullets fly
Like Judas of old You lie and deceive A world war can be won You want me to believe But I see through your eyes And I see through your brain Like I see through the water That runs down my drain
You fasten the triggers For the others to fire Then you set back and watch When the death count gets higher You hide in your mansion As young people's blood Flows out of their bodies And is buried in the mud
You've thrown the worst fear That can ever be hurled Fear to bring children Into the world For threatening my baby Unborn and unnamed You ain't worth the blood That runs in your veins
How much do I know To talk out of turn You might say that I'm young You might say I'm unlearned But there's one thing I know Though I'm younger than you Even Jesus would never Forgive what you do
Let me ask you one question Is your money that good Will it buy you forgiveness Do you think that it could I think you will find When your death takes its toll All the money you made Will never buy back your soul
And I hope that you die And your death'll come soon I will follow your casket In the pale afternoon And I'll watch while you're lowered Down to your deathbed And I'll stand o'er your grave 'Til I'm sure that you're dead
MASTERS OF WAR ALBUM : "THE FREEWHEELIN' BOB DYLAN" - 1963
Cheers, pis bonne fin de semaine. J'vous aime.
Chuis brûlée, déjà pétée. Mais pas chuis pas encore morte du H1NÉ.
Poème
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Un pou aime.
Là n'est pas le problème.
Mais qu'est-ce qu'il aime, le pou?
Il aime, c'est tout.
C'est un pou aimant.
Et quand il aime, ce pou, il aime...
Der des Ders
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Hier, l’automne nous a graciés de ses plus belles heures de lumière, d’un
soleil vulnéraire qu’une délicate brise venait tempérer. Les couleurs
commençaien...
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Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
Récolte
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J’ai pensé vous parler des six romans lus dernièrement ... oups, *sept*,
avec Roman familial de Maxime Olivier Moutier qui s’est faufilé sous la
pile. Il ...
49 and a life to go
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Ainsi donc, après une résonance magnétique et une visite chez le neurologue
on m'apprend que je n'ai pas de tumeur au cerveau. Pas de sclérose...
Plogue
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Salutations,
la présente est pour informer le lecteur ou le robot de google qui abouti
ici pour passer le balais que Guillaume Pâquet participe activement ...
Ploutocrasse
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C'était dans la version électronique.ca de Radio-Canada ICI.
Parfois, je ne peux pas m'empêcher de lire les commentaires.
Oui, je suis masochiste. Et là, ce...
Octobre, sans crise.
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La plupart des gens capotent avec l’automne : le déprimant octobre suivi du
mourant novembre. La grisaille et la froideur s’imposent. Pour ma part, je
...
"Nous pleurnichons sur la liberté absente et nous n’avons même pas essayé la liberté. […] Ici, je commets un canadianisme : tout d’un coup qu’on serait libres ?"
Jean-Paul Desbiens, Les insolences du Frère Untel, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 1960, p.83-84.
On ne peut rester éternellement en suspension entre le quai et le lac.
"Ah, à quoi ça sert de rigoler, la vie est trop triste pour passer son temps à rigoler, dit le ténor en regardant la rue les yeux baissés. Mierde! dit-il. Je n'ai pas d'argent et je m'en fous ce soir."
KEROUAC, Jack. Sur la route.
L'eau du lac n'est pas chaude chaude, mais un coup saucé, on est ben.
"Même une cour à scrap ça peut être beau vue d'en haut... On dirait un tableau de Borduas."