C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

31.7.09

MENOUM MENOUM À VOLONTÉ

As-tu d'besoin d'un cinq étouèles
Quand t'en as cinq milliards dans l'ciel

Eh oui, c'est ça la vie
Richard Desjardins

26.7.09

BÉEZ, MAIS BÉEZ DONC CHÈRE AMIE

Si j'étais un représentant de la gent masculine, je ne me raidirais pas l'appareil génital devant des images de Clara Morgane ni de Monica Bellucci (quoi que...), mais plutôt devant celles de cette rouquine coquine qui, avouons-le tristement et ce, malgré tout le sex appeal qui suinte des petits orifices de sa peau - devant piano - en reperd un brin ces dernières années. Mouais.




M'enfin bref. Aujourd'hui, comme me l'a dit Rita, c'est l'anniversaire de Sainte-Anne-de-Beaupré. C'est pas rien.


Pour l'occasion, je vous offre des jolis mots à inclure dans vos discours cette semaine :

À-Dieu-va!, adipeux, Ad patres, anastomose, anatoxine, anoure, atrabilaire, atticisme, autoclave, barbillon, béance, becquetance, béer, bidoche, bielle, blandices, blinis, boxon, braquemart, brimade, brimborion, briscard, brucellose... (J'ai enfoncé mon post-it à la lettre B. J'y reviendrai. Un de ces quatre.)

24.7.09

ES CANTO DE MUDO

Le clip est jouli.

J'ai hâte d'aller me baigner dans un lac moi aussi. Je vais garder le Kutex sur mes orteils, ça va faire comme des Rapala plongeants. Si je bouge pas ça va attirer des poissons. Quand je serai tannée je vais courir au ralenti. Faire remonter la cochonnerie. Marcher sur des roches gluantes aussi. Prendre mon souffle, me mettre la tête dans l'eau, et ouvrir les yeux pas longtemps - juste pour dire. Me laisser flotter sur le dos et regarder les nuages en forme de plein d'affaires. M'asseoir dans un pied d'eau, ne pas bouger et observer un banc de ménés. Essayer de deviner la profondeur du lac en considérant les montagnes. Tester l'écho de mon rire sonore et gai. Me lever, parce qu'il commencera à faire noir et que j'aurai faim. Et escouer le sable de mon costume de bain.

Non mais hostie que ça dort bin.

20.7.09

BREAK SYNDICAL

« La blogoshère a ses morts. Certains non-identifiés, comme à la morgue. Quelqu'un me fait remarquer la disparition d'un blog. Entendez sabordage, non pas suspension. Motivée, ou non, par son auteur? Non, pas du tout, rien de ce genre. Un blog-suicide quoi. On avale son blog comme on avale des barbituriques, on supprime définitivement son blog comme on se supprime en se jetant sous une rame de métro. »

- Baltha, dans son APPELS D'AIR


* * * * *

Intéressant, uhm?

Je ne suis pas anonyme et je n'ai pas l'intention de me supprimer. Ni moi ni ma cour. Mais là j'ai rien à dire, rien à poster pis j'ai de l'ouvrage en masse.

(Et je cherchais un prétexte pour insérer cette superbe photo de machinerie lourde. Non mais quelle composition. Ça m'émeut c'pas mêlant.)


À bientôt, beaux et belles!

16.7.09

VIE SUCCULENTE

Pas moyen de regarder un bon film québécois ces temps-ci sans y ouïr l'apport musical de Patrick Watson. C'est quoi, tout le monde trippe dessus? Okay, y'a des pas pires tounes j'en conviens. On dirait du Jeff Buckley des fois. En tout cas, ça met la pêche quand tu lâches les Bucley's ™ (un signe?), les Fisherman's Friend ™ et la phosphate de codéine. Non, je n'ai pas le H1N1. Je vais m'en remettre. I'm alive, and kicking asses.

10.7.09

ÇA C'EST SMOOTH PARZEMP', C'EST BIN SMOOTH

Ouain bin l'amour, la mort pis toutte,
c'est des questions trop grandes pour moi.



Le répondeur
Les Colocs
Dédé Fortin

* * *
Ouais, bin j'en étais rendue à l'animation à la toute fin, vous voyez?
La toune de Belzébuth et le matou qui se défenestre?
Le coup de grâce. J'sais pas pourquoi.

Puis y'a eu le générique et les gens qui se sont levés comme des cons. Les lumières se sont allumées subito-presto-merci-bonsoir. Deux gars en habit réglementaire s'affairaient à rapailler les débris des casse-dalle. Y font ça vite, sont habitués. Ils s'approchaient de moi à pleins gaz. J'ai dû me lever, et aller pleurer ailleurs.


4.7.09

QUAKER STATE OU LA TRANSMISSION DU MONDE ORDINAIRE

Dix-huit minutes, c'est pas un format radio. Nenon.
Ah pis le monde ordinaire, ça me plaît moi.



3.7.09

MAUDIT VERRAT

Jean-Yves s'est blessé ben comme' faut pendant qu'il émondait son chêne. Il l'a dit lui-même à sa femme :

Je le sais. J'ai travaillé en pas d'allure.

Sa femme n'a rien dit. Mais ça voulait tout dire.

Ils sont allés au CLSC de leur quartier. Ginette, Jean-Yves, pis la main de Jean-Yves emballée dans un linge à vaisselle de peu de valeur acheté chez Dollorama.

Prends ce'là, lui avait dit sa femme. Anyway y'é bon rien pour essuyer la vaisselle. Y fait des moumousses.

C'est Ginette qui avait conduit la Crown Victoria. Jean-Yves aurait eu trop de misère à le faire. Arrivés sur place, le gardien de sécurité les a sommés de s'enduire les mains d'un gel antiseptique à large spectre, sans rinçage, communément connu sous la marque de Sterigel™.

Les mains! qu'il avait articulé méchamment.

Jean-Yves avait soulevé son bras droit et le linge à vaisselle qui venait avec, d'un air de dire gôre-maudit-taouin!

Les mains! que le gardien de sécurité avait réitéré. Ginette avait anticipé la diatribe de son homme. Elle le connaissait mieux que quiconque, ils allaient fêter leurs noces de nickel en septembre.

Chéri, lave ta main gauche.

Jean-Yves brandissait son linge à vaisselle maculé de sang. Son visage était pourpre.

Kessé? C'est du gros niaisage ça tabarnak! Toé là, mon hostie de mongol, tu voé' pas que je saigne comme un co'hon? Comment tu veux que j'me lave les mains, colice?

L'agent de sécurité demeurait impassible.

Monsieur, on me paye pour obliger les gens à se laver les mains. C'est pour éviter la propagande des virus.