C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

23.1.10

PANACÉE

Je m'auto-berce. Paraît que c'est bon pour la santé.






Merci Venise.

21.1.10

GROG, GEYSER ET MICRO-ORGANISMES














J’aurais pas dû parler contre le temps des Fêtes. Ça m’apprendra.

Ça a commencé par une rhinite une semaine avant Noël. Rien de bien méchant. On évite les embrassades, on tousse dans le creux de son coude pis on trimballe une boîte de Kleenex, une bouteille d’eau et des Halls qui goûtent le yab' comme si sa vie en dépendait. Le ragoût de pattes de grand-m’man est moins savoureux que d’habitude, mais on boit du vin en masse en se disant que ça va ben finir par tuer les petites bébittes pas fines qui ont décidé de s’installer dans notre système. Mais ça marche pas. Fait qu’on se dit tiens, on va faire comme les anciens. On va se faire des grogs, mais sans eau chaude. Ni miel ni citron. Des grogs concentrés, quoi. Les variantes modernes du grog peuvent contenir d’autres alcools tels que le whisky, le cognac ou, en Normandie, le calvados ou le cidre. Il existe également des pseudo-grogs non-alcoolisés tels que le grog au thé et au citron, voire au lait et à la fraise. Bon, faut pas exagérer. J’ai choisi la première variante et j’ai traversé le temps des Fêtes la goutte au nez et le goulot dans l’avaloire. Je charrie un peu quand même.

À la fête des Rois, c'était couci-couça. Les bébittes sont toffes c’t’année, que je me suis dit. Du beau dodo, du beau manger, pis ça devrait se passer. Mais non. S’ensuivent les glaires pistache et jonquille, la toux grasse puis catarrheuse, les maux de bloc carabinés, l’os frontal qui se prend pour Billy Cobham, les poumons pour des canards siffleurs (wiiiiiiiii-wuuuu). Mes grogs n’ont pas fonctionné, et je les soupçonne même d’avoir affaibli mon système immunitaire (ah ouin?), alors je troque mes remèdes de grand-mère (excuse-moi grand-m’man) pour un arsenal de médocs de pharmacie : Sinu-Chose extra-fort, Contact-Tsé, NyFuel. Faut bien gagner son pain. Pas question d’aller squatter une salle d’attente pour un rhume, hein?

Deux semaines plus tard, c’est précisément ce que je fais. Je ne suis pas hypocondriaque, mais y’a un boutte à toutte. C’était ça ou je tuais quelqu’un.

— Bonjour.
— Bonjour.
— Pour quelles raisons vous venez me consulter?
— C’est ça ou je tue quelqu’un.
— …
— Je pense que je fais une bronchite. Ça fait un mois que je suis malade comme un chien.
— On va regarder ça.

En quatre minutes et quinze secondes, je m’en tire avec une prescription recto verso. Mylan-Amoxicillin, corticostéroïde, Ativan (Ativan, esti! Je lui dis que je veux dormir, pas que je veux me détendre! Dormir! Je veux dormir crisse! 0.5. Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça, 0.5, que je garde les rouges pour la fin?), et comme toute personne malade qui se pointe dans une clinique médicale québécoise, j’en profite pour obtenir d’autres trucs en passant (Anaprox 500, des pilules grosses comme des avant-bras de lutteur. Dysménorrhée, come to mama).

Fait que congés forcés non payés (eh oui), agueusie totale (je pourrais manger un siau de marde que je ne m’en rendrais pas compte), anosmie, migraines, sinusite, écoeurantite, name it.

J'ai pas le câble. Avec mon antenne de lapin, je pogne six chaînes. Hier après-midi, j’ai regardé Les oiseaux se cachent pour mourir. J'ai pris ça pour un signe, et j'ai eu peur.

Et je me suis retrouvée allongée sur le sofa avec un Henry Miller. Moi qui voulais dormir.

5.1.10

APPÂT, IMPEDIMENTA ET TOASTS MELBA

Chouette photo.

Elle n'est pas de moi.

Voulais juste mettre un nouveau truc : ça fait, le rigodon.