29.10.09
27.10.09
TRUC #208
Même si un mâle ne réagit pas immédiatement à votre appel, cela ne signifie pas qu'il ne s'approchera jamais. Il pourrait prendre dix minutes et même une heure avant de réagir. Donc, ne désespérez pas. En effet, il est fréquemment arrivé que des mâles fassent un long détour vers l'arrière, pour finalement apparaître du côté du perchoir placé à l'abri du vent.
17.10.09
12.10.09
6.10.09
DE VIVE VOIX
Vous savez, ces bruits produits par l'air sortant des poumons et du larynx?
C'est un truc qui me fascine en général. Mais surtout ici.
On clique un peu partout, on se bâtit un blog roll à partir de ce que l'on voit, de ce que l'on lit, de ce que l'on croit entendre de la bouche des uns et des autres mais au fond, on ne sait strictement rien de la sonorité des cordes vocales de nos accointances blogosphériques. Ou si peu.
Une voix grave, stridente, chevrotante? Cassée, enrouée, cristalline? Chantante, ou bien rauque? Je n'ai pas la moindre idée de ce que vous cachez derrière votre gorgoton. Ou si peu.
Je pensais justement à ça tout à l'heure : y'a des voix qui me manquent, depuis longtemps, et d'autres qui me manquent depuis peu. Des voix que je n'entendrai plus. Jamais. À moins de taper sur YouTube - dans un moment de nostalgie - ou de forcer ma souvenance décrépite.
C'est singulier en crisse une voix.
J'ai la mienne, vous avez la vôtre.
Nous possédons l'ensemble des sons produits par l'être humain, et pourtant.
Pourtant, ici, y'a rien de tout ça.
Ni chez-vous d'ailleurs.
Chez-nous, chez-vous, y'a un autre type de voix, différent : celui de la parole écrite.
Cette voix-là est d'une grande importance, mais that's not the point of the meniou. M'entendez-vous parler? Comme dans la locution adverbiale entendre de vive voix?
C'est carastéristique en maudit une voix. Et cette portion-là nous échappe à tous, dans cet univers, qu'on y pense ou non. Et moi, ben, ça me fascine.
* * *
Je jette un exemple parmi tant d'autres : l'acteur américain Philip Seymour Hoffman.
À mon sens, ce gars-là possède une voix singulière. Singulière, et grave.
J'aime les voix graves. Mais that was not the point of the meniou. Pas exactement en tout cas.
Vous comprenez ce que je veux dire hein? Ou ce que j'écris du moins?
2.10.09
3/10/2009
Okay. Permettez-moi quelques mots supplémentaires et après je me tais. Enfin, c’est une façon de parler. De la mort de Pierre Falardeau je veux dire. Parce que je suis allée le voir une dernière fois à l’église Saint-Jean-Baptiste aujourd’hui, parce que je ne pouvais pas ne pas y aller, et parce que, parce que, c’est ça et puis c’est tout. Il va me manquer. Il va nous manquer.
J’ai le moral en requiem, faut pas me trouver lourde. Demain sera un autre jour. Mais aujourd’hui c’est aujourd’hui.
J’avais mon carnet au fond de mon sac. Je voulais ramasser un tas de trucs. Des bouts de phrases, des serrements de gorge, des silences. Le dôme de l’église, l’éclairage d’appoint, l’écho des applaudissements. Des vivats, des soupirs, des rires se mêlant aux sanglots.
J’ai rien fait de tout ça.
J’étais là, et ça m’a suffi.
Pierre Falardeau s’en est allé couché debout libre et rassembleur.
Et moi, avec la certitude indestructible de faire partie d’une famille.