C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.

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24.9.10

UN AN

Ce billet ne sera pas gai, mes amis, hey non,
je viens de comprendre ce pourquoi j'ai le taquet bas aujourd'hui...

Demain, ça fera un an.

J'ai le respect des morts. Ouain.

Et surtout mémoire des eaux que j'ai pleurées.




Je pense qu'à soir, je vais compter mon petit change, pis je vais aller me chercher La constellation du Lynx.

Ça va peut-être me faire du bien.

Ouain.


23.5.10

« POUR QUELQUES INSTANTS LA MORT N'EXISTE PLUS. C'EST ÇA L'ÉTERNITÉ JE PENSE. »




« Faut pas s'éloigner trop de son enfance. C'est important.
En vieillissant on a tendance à oublier. Avec tous les problèmes...
On devient affreusement sérieux.

Fais attention à ça Xavier.
Faut se battre, mais faut pas arrêter de rire.

Faut pas arrêter de regarder le soleil. »

De Lorimier
Séquence 61
15 février 1839 (Falardeau, 2001)

* * * * *

Demain, c'est férié.

Pour tous ceux et celles qui ont ou qui n'ont pas congé :

Bonne Journée nationale des Patriotes.

2.10.09

3/10/2009

Okay. Permettez-moi quelques mots supplémentaires et après je me tais. Enfin, c’est une façon de parler. De la mort de Pierre Falardeau je veux dire. Parce que je suis allée le voir une dernière fois à l’église Saint-Jean-Baptiste aujourd’hui, parce que je ne pouvais pas ne pas y aller, et parce que, parce que, c’est ça et puis c’est tout. Il va me manquer. Il va nous manquer.

J’ai le moral en requiem, faut pas me trouver lourde. Demain sera un autre jour. Mais aujourd’hui c’est aujourd’hui.

J’avais mon carnet au fond de mon sac. Je voulais ramasser un tas de trucs. Des bouts de phrases, des serrements de gorge, des silences. Le dôme de l’église, l’éclairage d’appoint, l’écho des applaudissements. Des vivats, des soupirs, des rires se mêlant aux sanglots.

J’ai rien fait de tout ça.

J’étais , et ça m’a suffi.

Pierre Falardeau s’en est allé couché debout libre et rassembleur.

Et moi, avec la certitude indestructible de faire partie d’une famille.