C'est à peu près 120 piasses la tonne. Grosso modo c'est 80 si tu remplis ton pick-up. Ça, c'est pour la scrap scrap. Pour une scrap qui a de l'allure, c'est plus ou moins 4 piasses la livre. Cop, aluminium. Vous pouvez ben courir les poteaux. Moi, la scrap scrap, ça me plaît.
« Faut pas s'éloigner trop de son enfance. C'est important. En vieillissant on a tendance à oublier. Avec tous les problèmes... On devient affreusement sérieux.
Fais attention à ça Xavier. Faut se battre, mais faut pas arrêter de rire.
Okay. Permettez-moi quelques mots supplémentaires et après je me tais. Enfin, c’est une façon de parler. De la mort de Pierre Falardeau je veux dire. Parce que je suis allée le voir une dernière fois à l’église Saint-Jean-Baptiste aujourd’hui, parce que je ne pouvais pas ne pas y aller, et parce que, parce que, c’est ça et puis c’est tout. Il va me manquer. Il va nous manquer.
J’ai le moral en requiem, faut pas me trouver lourde. Demain sera un autre jour. Mais aujourd’hui c’est aujourd’hui.
J’avais mon carnet au fond de mon sac. Je voulais ramasser un tas de trucs. Des bouts de phrases, des serrements de gorge, des silences. Le dôme de l’église, l’éclairage d’appoint, l’écho des applaudissements. Des vivats, des soupirs, des rires se mêlant aux sanglots.
J’ai rien fait de tout ça.
J’étais là, et ça m’a suffi.
Pierre Falardeau s’en est allé couché debout libre et rassembleur.
Et moi, avec la certitude indestructible de faire partie d’une famille.
Choisir la vie
-
Le meilleur moyen de combattre les effets toujours pervers de la haine ne
serait-il pas de détester la colère? On ne me dira jamais assez que la
colère n...
.
-
Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
49 and a life to go
-
Ainsi donc, après une résonance magnétique et une visite chez le neurologue
on m'apprend que je n'ai pas de tumeur au cerveau. Pas de sclérose...
Harakiri de Maryse Latendresse
-
Un roman couleur peau. Sa couverture m’a fait de l’oeil, j’ai plongé et
puis voilà j’en suis ressorti avec la conviction que pour sauver un enfant
du dés...
Pour avoir une idée de quoi on parle
-
"...À l'aube du 20 avril 1914, à Ludlow, coin perdu des hautes plaines du
Colorado, au centre d'une nation américaine en "apparent repos", les
soldats de ...
Vulnérabilité
-
Voici où j'en suis.
Je suis tombé par le plus grand des hasard sur cette conférence cette
semaine.
Seulement, je ne crois plus vraiment au hasard.
Cette da...
Ploutocrasse
-
C'était dans la version électronique.ca de Radio-Canada ICI.
Parfois, je ne peux pas m'empêcher de lire les commentaires.
Oui, je suis masochiste. Et là, ce...
C'est arrivé près de chez nous.
-
La dernière fois que je suis venu ici, l’automne faisait rage mais pas
autant que moi. En sortant, j’ai claqué la porte en oubliant l’adresse.
J’ai déam...
"Nous pleurnichons sur la liberté absente et nous n’avons même pas essayé la liberté. […] Ici, je commets un canadianisme : tout d’un coup qu’on serait libres ?"
Jean-Paul Desbiens, Les insolences du Frère Untel, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 1960, p.83-84.
On ne peut rester éternellement en suspension entre le quai et le lac.
"Ah, à quoi ça sert de rigoler, la vie est trop triste pour passer son temps à rigoler, dit le ténor en regardant la rue les yeux baissés. Mierde! dit-il. Je n'ai pas d'argent et je m'en fous ce soir."
KEROUAC, Jack. Sur la route.
L'eau du lac n'est pas chaude chaude, mais un coup saucé, on est ben.
"Même une cour à scrap ça peut être beau vue d'en haut... On dirait un tableau de Borduas."